Bonne nouvelle: le bien-être de la population mondiale remonte la pente
Bonne nouvelle! Deux ans après le début de la pandémie, le bien-être de la population continue de s’améliorer, et ce dans une majeure partie du globe. Que l’on parle de ressenti physique, mental, ou social, tous les indicateurs – ou presque – sont désormais au vert, et les populations se disent même aujourd’hui positives – en majorité – quant à leur futur.
Stress, anxiété, gestes barrière, télétravail, confinements… Ces deux dernières années se sont révélées particulièrement éprouvantes pour les hommes et les femmes dans le monde, mais il se pourrait que ces derniers voient enfin le bout du tunnel. Le sentiment de bien-être global ne s’est pas terni au cours de l’année passée, au contraire, il s’est même légèrement amélioré. C’est ce que révèle le second rapport mondial sur le bien-être, mené par Lululemon.
L’indice du bien-être mondial s’améliore
Forte de ses nombreux engagements en faveur d’une approche holistique du bien-être, reposant à la fois sur un ressenti physique, mental, et social, la marque Lululemon a souhaité s’intéresser au niveau de bien-être de la population mondiale deux ans après le début de la crise sanitaire, et ce dans dix marchés à travers le globe, dont la France, le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine, le Japon, ou encore l’Australie. Point positif de l’étude, malgré un rebond de la pandémie due au variant Omicron, la population mondiale va mieux, avec un indice mondial du bien-être de 66, soit un point supplémentaire par rapport à l’année passée.
Les indicateurs sont au vert dans l’ensemble des pays sondés, à deux exceptions près: l’Australie, qui, avec un indice satisfaisant de 62, a perdu trois points par rapport à l’année dernière, et la Chine dont l’indice a baissé de 4 points, mais qui culmine toujours largement en tête avec un indice de 75. Des signes positifs renforcés par un sentiment de confiance envers l’avenir. Plus de la moitié des populations interrogées (54%) se disent aujourd’hui optimistes pour le futur, contre 40% en 2020, et 59% juste avant le début de la pandémie.
L’étude révèle que le retour au bureau, ainsi que les progrès réalisés en matière de santé mentale, sont pour beaucoup dans cette amélioration du bien-être dans le monde. D’une façon globale, le bien-être mental s’est amélioré depuis l’année dernière, tandis que le bien-être physique et social ont stagné, ce dernier demeurant le plus faible niveau des trois. Si on se réfère aux principaux facteurs de bien-être, on s’aperçoit que les différentes populations accordent une importance particulière à la santé physique, la confiance en soi, la gestion du stress, mais aussi un bon équilibre entre personnel et professionnel.
Des pratiques pour surmonter les effets néfastes de la pandémie
Dans le monde, hommes et femmes se sont attelés à mettre en place certaines activités, et pratiques, pour surmonter les effets néfastes de la pandémie. Cela se traduit notamment par le fait de dormir suffisamment (44%), d’écouter de la musique (43%), de garder le contact avec ses proches (40%), de manger de façon saine (39%) et d’être physiquement actif (39%). Mais la progression la plus forte demeure le fait de passer du temps à l’extérieur (+10 points par rapport à l’année dernière), rendu possible grâce à un assouplissement des gestes barrière dans de nombreux pays à travers le monde.
Les personnes qui ont repris ou vont reprendre le travail à plein-temps en présentiel font également état d’un degré de bien-être accru par rapport à celles dont l’activité ne reprendra qu’à temps partiel, ou resteront en télétravail, témoignant de la nécessité pour beaucoup de renouer avec un rythme professionnel d’avant-pandémie… à quelques exceptions près. Une majeure partie des employés (53%) craignent malgré tout l’exposition au Covid-19, et redoutent le fait de manquer de temps pour eux (52%). Résultat, ils aimeraient (44%) davantage de flexibilité quant à leurs horaires et au choix de leur lieu de travail.
Si le degré de bien-être s’est légèrement amélioré en ce début d’année, les plus jeunes peinent à être optimistes pour leur présent comme leur futur. Seulement un cinquième des Z (21%) déclare un niveau élevé de bien-être dans l’ensemble des catégories – physique, social, mental – contre près de trois personnes sur dix (29%) pour la population totale. Un constat renforcé par le fait que les niveaux de bien-être mental et social de la génération Z sont plus faibles que toutes les autres générations, et qu’ils se sentent également plus seuls (53% contre 40%).
Ces sentiments négatifs peuvent être renforcés par une utilisation accrue des réseaux sociaux, dont les Z sont particulièrement friands. Si plus de la moitié de la population totale (53%) voit en ces nouveaux médias un moyen de se sentir ’connectés’ au monde extérieur, celles et ceux qui y passent plus d’une heure au quotidien évoquent de nombreux effets néfastes, dont le sentiment d’exclusion sociale et le besoin de se comparer systématiquement aux autres.