Central Park devient un centre de recherche pour l’environnement
Central Park devient un centre d’étude sur la place que tiennent les parcs urbains dans les villes. Une communauté de chercheurs de l’université de Yale et des différentes agences environnementales new-yorkaises se sont associées pour poursuivre un cycle de recherche sur l’évolution du mythique parc de New York afin de constituer «les meilleurs outils pour combattre la crise climatique».
Quels rôles jouent les parcs dans les villes? Quelle place est laissée à la nature dans l’urbain et comment évolue-t-elle avec le réchauffement climatique? La ville de New York cherche à répondre à ces questions en lançant le Central Park Climate Lab, un lieu d’étude des stratégies d’adaptation face au phénomène des îlots de chaleur et plus généralement au changement climatique, dans le parc mythique de la ville: Central Park.
Annoncé le mercredi 12 janvier, ce nouveau «hub» de recherche réunit la Central Park Conservancy, la Yale School of the Environment et la Natural Areas Conservancy. Ce «cadre unique» servira de référence dans l’étude des parcs urbains. Plus largement, il servira à terme la politique de lutte contre le réchauffement climatique dans ces lieux au niveau municipal et national.
«Les parcs urbains sont aussi vulnérables au changement climatique que d’autres parties de notre paysage national, notamment les zones de nature sauvage et les littoraux. […] Mais il n’existe pas de sources d’information unifiées ni de recommandations politiques pour aider les villes à gérer et à protéger leurs parcs face à ces défis», note la Central Park Conservancy dans un communiqué.
Central Park s’est révélé le bon cobaye pour les chercheurs. Le parc n’est pas le plus grand de la ville (c’est Pelham Bay Park, situé dans le Bronx), mais il reste le plus surveillé du fait de sa notoriété à travers les Etats-Unis et le monde. Les équipes en charge de son entretien l’ont doté de nombreux capteurs et outils technologiques afin de suivre tout changement dans cet écosystème de 3,41 km2; sans parler de l’équipe de jardiniers et de paysagistes qui prennent soin de cet endroit chaque jour.
Avec la pandémie de Covid-19, les espaces verts sont devenus indispensables pour les habitants des villes. Continuer à les préserver, les entretenir et améliorer le bien-être qu’ils procurent aux visiteurs reste «notre objectif», déclare la Central Park Conservancy.
«Le Central Park Climate Lab marque le début d’une nouvelle ère de recherche et de coopération qui donnera à nos professionnels des parcs de meilleurs outils pour combattre la crise climatique», a déclaré dans un communiqué le nouveau maire de la ville Eric Adams. «Il sera un modèle pour les parcs urbains dans tout le pays».