Cinq tests PCR en sept jours: l’enfer de touristes français coincés sur une île chinoise
Des dizaines de milliers de touristes sont bloqués sur une île chinoise à cause d’un confinement. Parmi eux, deux Français qui ont accepté de témoigner.
Leurs vacances de rêve se sont transformées en cauchemar. Depuis quelques jours, 80.000 touristes sont bloqués sur l’île Hainan, dans le sud du pays, en raison d’un foyer de contaminations du coronavirus. Les vols et les trains vers la ville de Sanya, située à l’extrémité sud de l’île, surnommée «l’Hawaï chinois», ont été annulés après que plusieurs centaines d’infections à la Covid-19 ont été détectées. Si la majorité des touristes dispose d’une résidence, 30.000 séjournent dans un hôtel.
«On n’a pas de date de retour»
C’est notamment le cas de deux Français contactés par TF1. «On a essayé de partir sur une autre ville au nord de l’île. On a été bloqués sur des checkpoints après dix kilomètres donc on a été obligés de faire marche arrière. Ce qui est fatigant, c’est qu’on n’a pas de date de retour et on n’a pas de visibilité. On réserve tous les jours et le vol est annulé tous les jours», expliquent-ils.
Dépistage massif
Comme l’explique TF1, la Chine a promis de prendre en charge la moitié des frais d’hôtel des touristes priés de rester confinés dans leur chambre d’hôtel. Ce qui ne rassure pas les touristes français qui vont devoir effectuer cinq tests PCR négatifs en sept jours pour espérer quitter l’île. Dans cette optique, d’immenses laboratoires ont été construits sur l’île en quelques jours. Ils devraient permettre de dépister 400.000 personnes par jour.
Les autorités sanitaires locales ont par ailleurs indiqué ce mardi que «les touristes en voyage organisé se trouvant dans des zones où il n’y a pas eu de cas (…) seront autorisés à partir après avoir eu deux tests négatifs en 48 heures». Les voyageurs se trouvant dans des zones avec un faible nombre de cas pourront, eux, quitter l’île s’ils ont été testés trois fois négatifs en 72 heures et ne présentent aucun symptôme. Mais ceux étant dans des zones avec davantage de cas devront attendre que la situation sanitaire s’améliore.