Condamnée par ses médecins, elle vient à bout de son cancer grâce à un traitement expérimental
Jasmin avait 51 ans lorsque, en 2017, on lui a diagnostiqué un cancer du sein particulièrement agressif. Le cancer s’était déjà propagé à sa cage thoracique et à ses ganglions lymphatiques. À l’hôpital, les médecins lui donnaient un an à vivre, au plus.
Cette maman de deux enfants a alors enchaîné les chimiothérapies, les radiothérapies et a subi une mastectomie. Un traitement lourd mais qui l’a débarrassée de ce cancer… Jusqu’à ce qu’un scanner réalisé en 2019 ne révèle de nouvelles lésions. Le cancer était revenu.
Deux ans de traitement expérimental
C’est à ce moment que Jasmin décide de prendre part à un essai clinique. Elle commence alors un traitement combinant un médicament expérimental et l’injection d’un produit immunothérapeutique (l’atezolizumab).
Quand elle s’est lancée dans cet essai clinique, elle n’était absolument pas sûre que cela fonctionnerait pour elle, explique-t-elle au Manchester Evening News. «Mais c’était au moins quelque chose que je pouvais faire pour les autres, d’utiliser mon corps pour les générations futures.»
Après deux ans de ce traitement et de forts effets secondaires (notamment des «maux de tête horribles»), la bonne nouvelle est tombée: le cancer avait disparu! «Il y a deux ans et demi, je pensais que c’était la fin et maintenant j’ai l’impression de renaître», a confié Jasmin, qui a décidé de prendre sa retraite anticipée afin de profiter de la vie et de ses enfants.