«Consommateur, ta b*** dans un mixeur»: un collectif féministe mène une action coup de poing devant une boutique «Jacquie & Michel»

Une boutique parisienne «Jacquie & Michel», le géant du porno amateur français, a été prise pour cible par le collectif féministe «l’Amazone». Au cours d’une action choc, les militantes ont dénoncé l’implication présumée de l’enseigne dans des affaires de viols et de proxénétisme et l’impunité des pornographes proxénétes.

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Rédaction en ligne
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Les féministes du collectif «l’Amazone» étaient remontées ce samedi, lors d’une action qu’elles ont menée devant une boutique «Jacquie & Michel& située dans le 14e arrondissement. Celles-ci, cagoulées pour certaines, ont démembré des mannequins qu’elles ont couvert de faux sang.

L’employé du magasin a rapidement essayé de gérer la situation, avant de baisser son rideau de fer. Cela n’a pas empêché le collectif de brandir des pancartes où il était notamment écrit «mec chauve se fait limer la b***» et à scander des slogans comme «Consommateur, ta bite dans un mixeur» et «Bois mes règles». Des affiches où il était écrit «Criminels» ont également été collées sur la devanture du magasin.

«Des criminels sur les tournages»

Sur sa page Facebook, le collectif veut «la fin immédiate de l’impunité de tous les criminels de l’industrie pornographique: producteurs, acteurs hommes amateurs et professionnels, rabatteurs, techniciens sur les tournages, ainsi que tous les consommateurs qui recherchent avidement ces contenus».

«Les révélations et les enquêteurs ont montré qu’ils (Jacquie et Michel) sont directement impliqués dans les tournages réalisés par Pascal OP pour French Bukkake, qu’ils ont acheté ces trucs-là, qu’ils ont les mêmes rabatteurs, les mêmes acteurs, les mêmes violeurs… Ils sont dans le même délire, ils sont dedans», explique une militante qui a participé au happening à nos confrères du Parisien.

«On a essayé de faire passer le message de manière pacifique», justifie aussi Esther. «Si vous trouvez notre action violente, rappelez-vous que dans la réalité, cela se passe sur un être humain. Si vous la trouvez violente, posez-vous des questions sur ce que vous regardez», poursuit cette autre militante au micro du Parisien. Quatre femmes auraient été placées en garde à vue suite à la manifestation.