Coup de soleil ou variole du singe? Il a failli perdre son nez suite à un mauvais diagnostic

Attention l’image peut choquer. Pensant qu’il avait simplement un coup de soleil sur le nez, un Allemand ne s’est pas immédiatement inquiété. Il s’agissait en réalité de la variole du singe et son nez a commencé à pourrir.

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La variole du singe continue d’inquiéter les autorités sanitaires. À ce jour, plus de 35.000 cas de variole du singe ont été diagnostiqués dans 92 pays. L’OMS a activé le 24 juillet dernier le plus haut niveau d’alerte le cadre de la lutte contre la variole du singe. Pour l’instant 12 décès sont à dénombrer à niveau mondial mais l’OMS s’attend à une hausse du nombre de cas mortels.

Une rougeur sur le nez

Quelques mois après l’apparition des premiers cas, les premières études scientifiques sur des cas cliniques commencent à paraître. C’est ainsi que la publication médicale Infection a rapporté le cas d’un Allemand de 40 ans infecté par la Monkeypox. L’homme a été consulté son médecin après l’apparition d’une rougeur sur le nez. Mais le médecin a supposé qu’il s’agissait d’un bête coup de soleil et l’a renvoyé chez lui.

Une forme grave de la variole du singe

En quelques jours, son état s’est aggravé. La lésion a commencé à noircir et le nez à se nécroser. Parallèlement, l’homme a repéré des plaies remplies de pus sur son corps, particulièrement autour du pénis et de la bouche. Un test de dépistage a rapidement indiqué qu’il était atteint de la variole du singe. Le patient a également subi d’autres tests relatifs aux maladies sexuellement transmissibles et, sans le savoir, il était également atteint d’une syphilis et du sida.

Si l’homme a développé la variole du singe de manière si forte, c’est d’ailleurs à cause du VIH qui a rendu son corps plus fragile aux infections et plus sensible à la nécrose. Les médicaments ont permis de calmer les plaies sur son corps. Par contre, ils n’ont que partiellement amélioré l’état de son nez en réduisant le gonflement. Son rétablissement et son état de santé actuel ne sont pas mentionnés dans la publication médicale.