David, 10 ans, apprend qu’il a un cancer par un inconnu qui l’a arrêté en rue
David Lally, un petit garçon britannique de 10 ans est atteint de plusieurs tumeurs au cerveau. Pour le protéger, ses parents avaient choisi de ne pas lui parler de sa maladie. Mais un inconnu, croisé en rue, s’est arrêté pour lui parler de sa maladie et lui souhaiter bon courage.
Au mois de décembre dernier, David, un petit garçon âgé de 10 ans, se rendait chez le médecin avec ses parents car il se plaignait de maux de tête. Il a été envoyé à l’hôpital pour faire des tests et le 22 décembre, la terrible nouvelle est tombée: l’Anglais est atteint de plusieurs tumeurs au cerveau, dont trois grosses.
Les parents de David ont alors pris la décision de ne pas lui parler des tumeurs en question, pour qu’il garde le moral et qu’il ne soit pas effrayé. «C’était difficile au début parce que nous ne voulions pas lui dire. Mais quelqu’un s’est un jour approché de lui dans la rue, lui a serré la main et lui a dit ‘Tu te bats bien contre le cancer mon pote’. Il a fallu s’asseoir et lui expliquer», se rappelle Chris, le papa.
Très soutenu dans son combat
Maintenant que David est conscient de ce dont il est malade, il doit se battre, ce qui n’est pas tous les jours facile, comme le raconte Chris au Mirror: «C’est mentalement épuisant. Lorsque vous allez à l’hôpital, vous voyez des enfants souffrir. Après la chimio, il est fatigué. Je ne peux littéralement rien faire, c’est entre les mains de Dieu.»
Pour montrer qu’il est avec son fils dans la bataille, le père reproduit la même cicatrice que lui, due à une opération, sur son crâne: «Il avait honte de cette cicatrice, il était embarrassé et voulait porter un chapeau. Je lui ai donc dit que j’allais me faire tatouer pour avoir exactement les mêmes. Je veux qu’il sache que tout ce qu’il doit traverser, je le traverserai avec lui.»
Désormais, David doit suivre six séances de chimiothérapie avant qu’un scanner ne révèle si le traitement a fonctionné. Mais le garçon a déjà livré un combat fantastique et il ne reste que des morceaux. «Nous sommes nerveux, nous voulons juste que ça se termine. Nous apprécions beaucoup tout ce que nos proches ont fait pour nous», conclut le père.