Disneyland: des employés se moquent d’une femme handicapée qui chute, elle décède de sa blessure
C’est à l’été 2021, lors d’une journée en famille à Disneyland, que Joanne, 66 ans, s’est cassé la jambe. Se déplaçant en fauteuil roulant, elle a eu du mal à s’extraire d’un manège. Au lieu de lui devenir en aide, les employés du parc qui étaient présents se sont moqués d’elle.
Après ces faits et lors de sa convalescence, cette mère de famille a contracté une infection. Infection qui a entraîné un choc septique et, par la suite, son décès.
Suite à cette tragédie, les filles de Joanne ont déposé plainte à l’encontre des membres du personnel du célèbre parc d’attractions.
«Ils se moquaient alors qu’elle se débattait»
Selon les documents judiciaires, que le magazine People a pu consulter, l’accident s’est produit à la sortie du «Jungle Cruise», une attraction de croisière à bord de petits bateaux. Les avocats de la famille expliquent que les bateaux accessibles aux fauteuils roulants n’étaient pas disponibles, et que les employés de Disney ont proposé aux visiteuses d’utiliser un autre bateau. Si Joanne a pu facilement monter à bord, cela a été une autre paire de manches pour sortir de l’embarcation.
D’après ses filles, citées dans la plainte, le personnel présent ne «l’a pas aidée» à s’extraire du manège. Au lieu de cela, «les membres du staff ont commencé à ricaner et à se moquer» alors que Joanne se débattait pour sortir du bateau. «Elle se sentait honteuse, embarrassée et déshumanisée», poursuivent ses filles. C’est alors que leur mère a perdu l’équilibre et a chuté, se cassant la jambe droite.
Transportée à l’hôpital, elle y a passé 10 jours avant d’être envoyée dans un centre de rééducation. C’est là que, cinq mois plus tard, elle a contracté une infection qui a entraîné un choc septique et sa mort ultérieure.
Le parc nie toute responsabilité
Dans leur plainte, les filles de Joanne réclament des indemnisations au parc pour «tous les dommages économiques» que l’accident a engendré (frais médicaux, funéraires et d’avocat).
Le parc, qui s’est refusé à tout commentaire, a nié les accusations. Il a en outre estimé avoir rempli toutes ses obligations en matière de protection de ses visiteurs. Selon ses représentants, Joanne et ses filles étaient «conscientes des risques».
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