Disparition du petit Emile: pourquoi l’attitude de la famille pose question?
Cela fait bientôt deux semaines que le petit Emile a disparu sans laisser de traces. Malgré les efforts des enquêteurs et des bénévoles sur le terrain, les recherches n’ont rien donné. Mais durant celles-ci, l’attitude de la famille a laissé songeur de nombreuses personnes.
Emile a été aperçu pour la dernière fois samedi 8 juillet, à 17h15, seul, dans une rue de ce minuscule hameau de 25 habitants. Depuis, aucune trace de l’enfant n’a été retrouvée. Si les recherches sur le terrain ont pris fin, une information judiciaire a été ouverte mardi, et le procureur de la République de Digne-les-Bains Rémy Avon a précisé que «toutes les pistes restent envisagées, aucune n’étant ni exclue ni privilégiée».
Durant des jours, quelque 97 hectares de terrain ont été fouillés autour du village, en vain. Tous les habitants qui étaient présents lors des fouilles ont été interrogés mais rien n’a aidé à l’enquête. Toutefois, certains bénévoles se sont confiés auprès de la presse, évoquant l’attitude particulière de la famille.
Pourquoi cette attitude interroge?
Dans un premier temps, c’est le comportement du jeune papa de 26 ans qui a quelque peu surpris les bénévoles. «Il était très autoritaire et n’hésitait jamais à hausser le ton pour réprimander les personnes qui, selon lui, n’avaient pas la bonne attitude. Cela a un peu surpris tout le monde… À ses côtés, le grand-père du petit était là, en train de pleurer. C’était vraiment touchant», explique un villageois aux médias locaux.
Et c’est au sujet du grand-père, justement, qu’un autre bénévole du nom de Michel s’est exprimé: «Ils étaient vraiment nonchalants, l’ambiance était bizarre, le père fumait la pipe, ça m’a marqué, c’était comme si on ne recherchait pas un enfant vivant.» «Les parents sont trop calmes, trop maîtres de leurs émotions», indique de son côté Paris Match.
Faut-il voir là autre chose qu’une famille démunie face à un drame terrible?
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