Elle paye son fils pour qu’il évite les réseaux sociaux pendant six ans

En 2016, Lorna a lancé un challenge à son fils: s’il ignorait les réseaux sociaux jusqu’à ses 18 ans, elle lui signait un chèque de 1.500€.

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Seriez-vous prêt à quitter les réseaux sociaux contre une jolie somme d’argent? C’est en tout cas le défi qu’a relevé Sivert Klefsaas, un Américain de 18 ans.

En 2016, alors qu’il avait 12 ans, sa mère Lorna lui a lancé le challenge de ne pas s’inscrire sur les réseaux sociaux avant ses 18 ans. En contrepartie, elle lui offrirait 1.800 $ (1.580€) le jour de son anniversaire.

C’est quand elle a observé l’impact des réseaux sociaux sur sa fille, la grande sœur de Sivert, que Lorna a eu cette idée de pari. «Elle était tellement obsédée par l’idée d’entretenir ses relations sur Snapchat que cela affectait son humeur. Cela affectait aussi ses amitiés», raconte-t-elle à la chaîne locale Kare 11. Alors, quand Lorna a entendu à la radio qu’une mère avait proposé 1.600$ à sa fille si elle restait loin des réseaux jusqu’à ses 16 ans, elle a pensé faire de même avec son fils.

Pari réussi

Samedi dernier, Sivert a officiellement gagné son pari. Le jour de ses 18 ans, il a remporté la somme promise par sa mère. «Il y a parfois des moments où j’étais sur le point de craquer, mais au final c’était devenu une question de fierté», raconte Sivert. Si ça a parfois été difficile, le jeune homme ne regrette pas. Être éloigné des réseaux, c’était aussi se tenir à distances des rumeurs et commérages du lycée, explique-t-il. Et puis, ça lui a permis de se consacrer pleinement à ses études et au sport. «Dans l’ensemble, je dirais que cela en valait vraiment la peine. Je veux dire, je le referais», a-t-il déclaré.

Pour fêter sa réussite et ses 18 ans, Sivert a créé son compte Instagram et posté sa première photo. Mais il lui faudra un peu de temps pour maîtriser tous les codes de ces nouvelles plateformes. «J‘ai l’impression d’avoir 80 ans. Je n’arrive pas à tout comprendre. C’est assez embarrassant», admet-il en riant.

En ce qui concerne ses 1.800$, il ne sait pas encore exactement ce qu’il va en faire. Il compte toutefois les garder pour aménager sa chambre étudiante à l’Université de St Paul, qu’il s’apprête à intégrer à l’automne. Quant à sa mère, elle estime que ces 1.800$ sont définitivement «son meilleur investissement».