Il a été testé 78 fois positif à la Covid-19 depuis le début de la pandémie
Le malheureux est en quarantaine depuis novembre 2020…
En France, en Belgique, aux États-Unis… Tout le monde parle de Muzaffer Kayasan. Sa particularité? Ce Turc a été testé 78 fois positif à la Covid-19! Sa première infection date de novembre 2020. À l’époque, il avait été hospitalisé car il a un système immunitaire affaibli à cause d’une leucémie. Sauf que 14 mois plus tard, sa situation ne s’est pas améliorée. À cause de tous ses tests positifs, Muzaffer n’est plus sorti de son domicile depuis novembre 2020, la Turquie obligeant une personne positive à la Covid-19 à rester en quarantaine pendant environ une semaine. Sa seule sortie a été pour se rendre à l’hôpital où il est resté pendant neuf mois en tout! Il n’a depuis été en contact proche qu’avec sa femme et son fils.
«Même un chat qui passe dans le coin pourrait m’infecter», rigole-t-il dans la presse turque. «J’ai récupéré physiquement mais j’ai toujours des restes de la Covid-19 dans le corps. C’est la seule explication pour tous ces tests positifs. Je n’ai aucun problème à rester ici, mis à part que je ne peux pas toucher ceux que j’aime. C’est très difficile. Je ne peux en plus pas me faire vacciner à cause de ma malade», précise-t-il.
Des restes du virus ou une autre explication?
Deux autres explications pourraient expliquer la présence prolongée du virus dans le corps du pauvre Muzaffer. La première est que la séquence génétique de la Covid-19 aurait pu s’intégrer dans son génome via un processus appelé «transcription inverse», indique le New York Times. «Environ 8% de notre ADN serait constitué des restes d’anciens virus», précise de son côté la RTBF.
Une autre possibilité est que le virus se réplique et est combattu par l’organisme de Muzaffer depuis tout ce temps car il est immuno-déprimé. «Chez les immunodéprimés, le virus peut rester présent durant des mois. On pense même que c’est dans de pareils cas que se développent les variants: le virus a alors tout le loisir de se répliquer, voire de muter car la personne immunodéprimée ne développe pas suffisamment d’anticorps pour éliminer le virus, mais ses défenses sont suffisantes que pour empêcher un développement problématique», indique Yves Van Laethem à la RTBF.