Jeune prodige, elle obtient son diplôme de biologie à 12 ans
Comme la plupart des enfants de son âge, Sawsan aime les parcs d’attractions, les films Disney et les jeux vidéo. Mais cette jeune fille née en 2009 a une petite particularité: alors que ses camarades entrent à l’école secondaire, elle s’apprête à entrer à l’université pour y décrocher son doctorat, rapporte le Miami Herald.
Un parcours hors-norme
Bébé, Sawsan avait déjà des réflexes laissant penser que son QI était assez élevé. À 15 mois, elle parlait et s’adressait d’elle-même à son pédiatre. À deux ans, elle savait déjà lire et écrire. C’est à ce moment-là que ses parents se sont doutés qu’elle n’aurait pas un parcours scolaire classique.
Après une scolarisation à domicile, elle intègre le Broward Collège en 2018 (l’équivalent de nos hautes écoles, en vue de l’obtention d’un bachelier), alors qu’elle n’avait que 10 ans. «Au tout début, tout le monde m’aidait, m’appelait ’ma chérie’, des choses comme ça. Mais à la fin du semestre, tous les autres étudiants me demandaient de l’aide sur les matières», a confié Sawsan.
En décembre, C’est sous les acclamations du public qu’elle reçoit son diplôme en biologie, devenant la plus jeune diplômée de l’établissement. «Merci Sawsan, tu nous as aidés à montrer que notre collège pouvait soutenir les rêves de ses étudiants, et cela peu importe leur âge ou leurs objectifs académiques», a salué le directeur Gregory Adam, lors de la remise des diplômes.
Des projets plein la tête
La semaine prochaine, Sawsan fera ses premiers pas sur le campus de l’Université de Floride pour suivre un cursus en microbiologie, avec une spécialisation en sciences cellulaires. Son objectif? Décrocher son doctorat avant ses 16 ans. La jeune fille rêve ensuite de devenir chercheuse et de travailler sur les applications de l’intelligence artificielle en médecine. En particulier, sur les possibilités qu’offre l’IA pour la détection et le traitement des cancers.
«J’ai encore beaucoup choses à faire, des choses que font les gens de mon âge. Aller à l’université, c’est juste quelque chose de plus. Cela n’a en aucun cas remplacé mon enfance», conclut Sawsan.