Journaliste français tué en Ukraine: le Kremlin dit ne rien savoir
Le Kremlin a indiqué mercredi ne pas avoir d’informations quant aux circonstances de la mort d’un journaliste français en Ukraine lors d’un bombardement attribué aux forces russes.
«Pour tirer des conclusions, il faut des informations détaillées sur où cela a eu lieu, dans quelles circonstances, ce qui est la vérité, ce qui ne l’est pas. Nous n’avons pas de telles informations», a dit le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, à la presse.
Il a renvoyé vers «le ministère de la Défense», compétent selon lui en la matière, et qui ne s’est pas exprimé sur le sujet deux jours après les faits.
Enqiête ouverte pour crime de guerre
La déclaration de M. Peskov est la première d’un responsable russe depuis que Frédéric Leclerc-Imhoff, journaliste travaillant pour la chaîne française BFMTV, a été tué lundi dans l’est de l’Ukraine par un éclat lors d’un bombardement, alors qu’il suivait une opération humanitaire.
La cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, a dit dans un tweet que le reporter, âgé de 32 ans, avait été «tué par un bombardement russe».
Le parquet national antiterroriste (Pnat) français a annoncé lundi l’ouverture d’une enquête pour crimes de guerre après la mort du reporter.