Jusqu’à présent, pas de trace de survivants au crash d’un Boeing en Chine
Tous les passagers à bord d’un Boeing-737 opéré par le transporteur China Eastern Airlines qui s’est écrasé lundi dans le Sud de la Chine semblent avoir péri.
Environ 18 heures après le crash, le média public chinois CCTV a informé que l’épave de l’appareil avait été retrouvée mais qu’il n’y avait pas encore eu de survivants repérés. L’avion transportait 132 passagers et neuf membres d’équipage qui avaient décollé peu après 13H00 locales (06H00 HB) de la métropole de Kunming (sud-ouest). Il avait pour destination Canton (sud), à quelque 1.300 km.
L’appareil a «perdu le contact au-dessus de la ville de Wuzhou» dans la région montagneuse du Guangxi, a indiqué l’administration chinoise de l’avion civile (CAAC) sans fournir de bilan des victimes. Les causes de la catastrophe restent inconnues.
Selon le site spécialisé FlightRadar24, l’appareil, qui reliait Kunming (sud-ouest) à Canton (sud), a perdu en à peine une minute près de 21.250 pieds (6.477 m) avant de disparaître des écrans radar. Puis, après une brève remontée, il a plongé à nouveau, de 4.625 pieds (1.410 m), selon le traceur, pour se trouver à 3.225 pieds (983 m) du sol. Il n’y a pas de données pour le vol après 14h22.
Recherches difficiles
Des vidéos diffusées par les médias publics montrent une sorte de clairière formée par l’appareil dans une zone boisée, avec des débris peu reconnaissables, à part un morceau d’aile aux couleurs bleue et rouge de la compagnie. Les corps et les effets personnels des passagers ont probablement été «entièrement brûlés» par l’explosion de l’appareil au sol, suivie d’un incendie, a déclaré à l’AFP une secouriste qui a passé la nuit sur le site.
Les recherches sont compliquées par le terrain accidenté et la végétation dense, a précisé cette femme qui a refusé de dire son nom. La police bloquait l’accès au site de l’accident dans un village entouré de forêts et de rizières.
L’explosion du 737-800 a provoqué «comme un coup de tonnerre», a déclaré à l’AFP un habitant du village de Langnan, dénommé Ou. «Nous avons arrêté de travailler et sommes allés voir ce qui se passait», a-t-il ajouté, précisant que l’incendie avait fait rage à environ 1 km de sa maison.