La Commission européenne propose des sanctions contre le pétrole russe
La Commission européenne a proposé de nouvelles sanctions contre les exportations de pétrole russe en raison de l’invasion de l’Ukraine, ont confirmé mardi plusieurs sources à l’agence de presse allemande DPA.
Le sixième train de sanctions interdit aux entreprises de l’Union européenne d’acheter du pétrole à la Russie et vise à supprimer progressivement les importations en provenance de la Russie.
Il s’agit de la dernière salve de sanctions à l’encontre de la Russie pour l’invasion de l’Ukraine et elle intervient après des semaines de négociations internes au sein de l’UE, les États membres s’efforçant de faire face aux retombées économiques d’une telle mesure.
Selon ces mêmes sources, des exemptions ne sont prévues que pour la Hongrie et la Slovaquie. Ces deux pays de l’UE continuent actuellement d’obtenir une grande partie de leurs besoins en pétrole de la Russie et, en raison d’un manque d’accès à la mer, ne se voient pas en mesure de développer des sources d’approvisionnement alternatives aussi rapidement que d’autres pays.
La Sberbank aussi visée
Outre l’embargo pétrolier, la proposition de la Commission prévoit également de nouvelles sanctions contre les entreprises. La Sberbank, la plus grande banque russe, est également visée par ces possibles nouvelles sanctions, ainsi que deux autres banques et des chaînes de télévision qui diffusent délibérément des informations erronées sur la guerre en Ukraine.
Pour que les sanctions prévues puissent entrer en vigueur, l’approbation des gouvernements des 27 pays de l’UE est requise. Leurs représentants permanents à Bruxelles veulent entamer les discussions dès ce mercredi.