La fin du changement d’heure? Ce n’est pas pour demain
Il ne faut pas s’attendre à une suppression des changements d’heure printanier et automnal dans les prochaines années, a indiqué vendredi l’eurodéputée belge Hilde Vautmans sur base d’une réponse de la Commission européenne à l’une de ses questions. «Apparemment, aucun État membre n’a encore communiqué officiellement son choix pour l’heure d’hiver ou l’heure d’été», a expliqué l’élue Open Vld vendredi dans De Ochtend (Radio 1, VRT).
C’est en 2018 que le président de la Commission européenne de l’époque, Jean-Claude Juncker, a proposé de supprimer le changement d’heure, aux motifs que sa raison première (réaliser des économies d’énergie) n’était plus soutenable, et qu’une grande majorité de la population européenne soutenait cette suppression, selon une grande enquête européenne.
L’idée était de mettre en œuvre cette suppression cette année. Les États membres pourraient toujours choisir leur heure légale mais, en vertu de la proposition de directive, ils conserveraient la même heure toute l’année.
Pas une priorité
L’absence d’avancée est notamment due à la priorité accordée par les États membres et l’UE à la gestion de la crise du coronavirus, des campagnes de vaccination et de la relance économique, selon Mme Vautmans (Open Vld).
«Pour moi non plus, ce n’est pas la priorité numéro 1. Mais réglons cela, et de préférence avec une seule zone horaire pour tous les États membres», a enjoint l’élue libérale qui souligne l’importance de cette uniformisation pour l’économie d’un marché unique, et notamment pour les secteurs du transport.