Le capuchon anti-drogues se popularise dans les bars de plusieurs villes françaises: «C’est un produit rassurant»
Depuis quelques semaines et la création du compte Instagram «Balance ton bar», les agressions (sexuelles ou autres), notamment suite à une contamination des boissons en soirée, ont été mises en lumière chez nous. A Reims, qui compte près de 30.000 étudiants, le capuchon anti-drogues se popularise et connaît un succès retentissant.
A Reims, un père et son fils ont développé la «Drink Watch», à savoir une capsule qui s’adapte à tout type de verre et qui empêche une personne malintentionnée de verser quelque chose dans votre contenant. Cette société vend son produit au prix d’un euro et laisse à l’établissement qui en dispose le choix de répercuter ce coût sur la consommation, ou de le vendre à l’unité.
Il a déjà été testé à Lille, Brest, Marseille ou Angers, et pourrait bien faire son apparition chez nous. «Il s’agit essentiellement de sécuriser la clientèle. On les protège ainsi de la soumission chimique qui peut déboucher sur une agression physique ou un vol de téléphone ou de sac à main», explique Antoine Dehay.
«Un produit rassurant»
Du côté de Reims, c’est Aurélia Mutzig qui a importé le concept: «L’été dernier, j’ai été sensibilisée à la situation. On était avec une copine dans un bar et une serveuse nous a dit de faire bien attention à nos verres. Et c’est en cherchant ensuite sur le Net que j’ai découvert cette start-up lilloise qui commercialise cette protection. Je les ai ensuite contactés pour que leur produit soit proposé sur Reims.»
«C’est un produit rassurant, certains patrons de bars ont tout de suite été réceptifs et m’ont suivi sur ce dispositif innovant. L’idée de protéger leur clientèle leur a plu et l’avantage, c’est que leurs clients peuvent repartir avec», poursuit la jeune femme. Une idée qui serait bien utile pour faire avancer les choses dans le milieu de la nuit, et de permettre à tout le monde de danser sans craindre pour sa sécurité et celle de ses ami.e.s