Le secteur aérien comptabilise de loin le plus de contaminations
La plupart des infections au coronavirus ont été enregistrées dans le secteur de l’aviation au cours des deux dernières semaines. Cela ressort d’un rapport bihebdomadaire de la KU Leuven, qui compare les infections dans les différents secteurs de la société. L’aviation se démarque en outre très largement des autres secteurs.
Les chiffres du rapport couvrent la période du 28 décembre au 11 janvier. Les différents secteurs peuvent être comparés sur base des données du centre de santé Sciensano, liées aux données de la sécurité sociale et de la recherche des contacts. Les chiffres sont examinés sur base de l’incidence sur quatorze jours du nombre d’infections pour 100.000 personnes.
Le secteur de l’aviation a une incidence de 5.860 cas, contre une incidence de 2.933 cas dans l’ensemble de la population active. En termes relatifs, il y a donc environ deux fois plus d’infections que dans l’ensemble de la population active. La population active elle-même a également une incidence presque deux fois plus élevée que la population générale (1.574).
«Un ‘effet Noël’ sensible»
L’horeca a également connu une forte augmentation au cours des deux dernières semaines, atteignant une incidence de 3.142. Des hausses ont également été enregistrées dans d’autres secteurs des loisirs, ceux des arts, des sports et récréatif, ainsi que dans celui du commerce de détail.
«L’augmentation des incidences dans ces secteurs est conforme à nos attentes. Nous constatons un ‘effet Noël’ sensible», déclare le professeur de médecine du travail Lode Godderis (KU Leuven). «Les secteurs où le télétravail est possible affichent également une forte augmentation, ce qui est assez surprenant. Cela concerne par exemple les secteurs financiers, le secteur de l’information et de la communication et les sociétés immobilières, publicitaires et comptables».
Les incidences dans les écoles restent également élevées, malgré la semaine de congé supplémentaire pour les vacances de Noël. Le nombre est approximativement au même niveau que celui de la population active. Les structures d’accueil de l’enfance ont également toujours un nombre élevé d’infections, comme l’ont déjà montré les rapports précédents.