L’épidémie de variole du singe ralentit pour la première fois en Europe
Le bureau régional européen de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) constate de «premiers signes encourageants» indiquant un ralentissement de l’épidémie de variole du singe sur le Vieux continent. Les efforts ne sont toutefois pas encore suffisants pour endiguer l’épidémie, a prévenu l’OMS Europe mardi, lors d’un point presse sur la situation épidémiologique.
«Nous constatons de premiers signes encourageants en France, en Allemagne, au Portugal, en Espagne, au Royaume-Uni et dans d’autres pays où l’épidémie tend à ralentir», a affirmé le directeur de l’OMS Europe, Hans Kluge, ajoutant toutefois qu’«il est urgent d’accroître les efforts pour éliminer l’épidémie».
Selon M. Kluge, il est possible d’enrayer la transmission du virus entre êtres humains.
En Europe, quelque 22.000 infections à la variole du singe ont été diagnostiquées dans 43 pays, «ce qui représente plus du tiers du nombre total de cas à travers le monde», a précisé le Belge Hans Kluge.
Des recommandations
L’OMS Europe a publié cette semaine plusieurs recommandations en vue de maintenir l’épidémie de variole du singe sous contrôle ainsi que sur l’utilisation de vaccins. «Tous les pays, qu’ils aient des cas ou non, devraient mettre une série de mesures en œuvre», a exhorté Hans Kluge.
L’épidémie actuelle concerne majoritairement des hommes entretenant des rapports sexuels avec d’autres hommes, souvent avec des partenaires différents. «C’est là que nous devons continuer à concentrer nos efforts de prévention et d’intervention, avec la coopération et la participation actives de la communauté elle-même», a assuré le directeur régional.