On lui annonce qu’il n’a plus que huit mois à vivre à cause d’un cancer, il guérit grâce à un «traitement miracle»
Un sexagénaire à qui on a diagnostiqué un cancer a survécu grâce à un traitement novateur.
Sean Guinness est un homme de 60 ans. En 2018, des médecins lui ont décelé une tumeur au niveau de l’intestin grêle. Son pronostic vital? Moins d’un an. Huit mois pour être précis car la maladie s’était étendue à son foie et à sa vésicule biliaire. C’était sans compter sur l’abnégation de ses médecins qui l’ont opéré et lui ont prescrit deux médicaments novateurs à l’époque: le nivolumab et le ipilimumab. Ces deux anticorps monoclonaux, c’est-à-dire qu’ils ont été fabriqués spécifiquement pour traiter une maladie, peuvent dans certains cas aider à attaquer les cellules cancéreuses.
«L’homme le plus chanceux de la planète»
C’est visiblement ce qu’il s’est passé avec Sean vu que, quelques mois après le début de son traitement, son cancer était en rémission. Aujourd’hui, soit quatre ans plus tard, il ne présente plus aucun signe de la maladie et les médecins lui ont annoncé qu’il était désormais guéri. «J’ai l’impression d’être l’homme le plus chanceux de la planète. Je ne veux rien gagner. Je ne veux pas gagner le jackpot à la loterie car j’ai l’impression que je l’ai déjà gagné plusieurs fois», se réjouit ce père de deux enfants pour Lad Bible. «Je suis très proche de ma fille et avoir la chance de l’accompagner le jour de son mariage, c’est ce à quoi on rêve quand on a mon âge», poursuit-il.
«Traitement miracle»
Si son traitement a bien fonctionné, Sean indique qu’il connaît des malades qui ont eu moins de chance. «Je connais des gens qui ont commencé le traitement mais leur corps l’a rejeté et ils sont décédés. Mais ceux chez qui il a été efficace parlent comme moi de ‘traitement miracle’», conclut-il. Aujourd’hui, M. Guinness fait partie d’un programme de l’Université d’Oxford pour tenter de mieux comprendre les mélanomes.