L’urgence liée à la Covid-19 est «loin d’être terminée», selon les experts de l’OMS
La pandémie liée au coronavirus reste une urgence de portée internationale. Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a annoncé mercredi à Genève qu’il acceptait les recommandations à l’unanimité du Comité d’urgence qui estime que «la situation est loin d’être terminée».
Les experts indépendants se sont réunis lundi, comme tous les trois mois, pour évaluer la situation. Ces dernières semaines, ils ont discuté des composantes qui pourraient permettre de considérer que le coronavirus n’est plus une urgence de portée internationale.
«La situation est loin d’être terminée» tant la propagation du virus et la mortalité restent importantes, a dit à la presse le président du comité, Didier Houssin. Il appelle à maintenir la surveillance et les tests. Et d’estimer qu’il faudra une combinaison de facteurs épidémiologiques et de l’attitude des gouvernements et des populations pour lever cette urgence internationale.
«C’est le moment de travailler encore plus dur pour sauver des personnes» infectées par le coronavirus, a ajouté de son côté M. Tedros. Même si le nombre le plus bas de décès a été observé la semaine dernière depuis presque le début de la pandémie, «certains pays voient encore de graves augmentations de cas», a-t-il insisté. Celles-ci mettent «la pression» sur les centres de santé.
De nouveaux variants
L’OMS surveille deux récents sous-lignages d’Omicron. Peu de séquençages ont été identifiés pour le moment, a affirmé une épidémiologiste de l’organisation. Mais ces composantes ne semblent pas être plus contagieuses ou dangereuses.
De nouvelles variations du coronavirus vont continuer d’être observées, affirme également l’OMS. De même, alors que les efforts pour un accord international contre les pandémies a été lancé, le chef du programme d’urgence de l’organisation Michael Ryan redoute que les dispositifs et les infrastructures établis pendant cette pandémie ne soient pas maintenus.
Là où ceux-ci restent, des personnes sont sauvées et l’économie s’améliore, a insisté de son côté l’épidémiologiste.