Montée des eaux: une nouvelle carte dévoile les villes qui pourraient disparaître

L’institut Climate Central a dévoilé une nouvelle carte interactive montrant l’impact de la montée des eaux dans les années à venir. Un constat s’impose: la Belgique n’y échappera pas.

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D’ici quelques années, la carte de la Belgique et du monde sera complètement redessinée. En cause: le changement climatique et l’inéluctable montée des eaux. Les océans se réchauffent de plus en plus vite, les glaciers et le permafrost fondent et le niveau des mers monte inexorablement.

D’après les experts du Giec, le niveau de la mer augmentera d’un mètre d’ici 2100. Même si les états respectaient l’Accord de Paris et réduisaient drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, la hausse atteindrait entre 30 et 60 cm.

Selon le pire des scénarios, le niveau des eaux pourrait augmenter jusqu’à 5 m en 2300.

Des projections inquiétantes

Les conséquences de ce phénomène peuvent être visualisées sur la nouvelle carte de l’institut de recherche Climate Central.

Au cours des prochaines décennies, la côte belge et des villes comme Bruges, Gand et Anvers seront particulièrement menacées. Chez nos voisins hollandais, Amsterdam et Rotterdam se retrouveraient complètement immergés.

Toujours selon ces projections, plusieurs destinations de vacances plébiscitées pourraient disparaître. En France, c’est le cas notamment d’une partie de la côte méditerranéenne mais aussi de la côte ouest.

Sont également menacées Venise en Italie, Valence et la région de Cadiz en Espagne, ou encore la région de Lisbonne au Portugal. L’Angleterre et sa capitale Londres n’échapperaient pas non plus à la montée des eaux.

Plus loin de chez nous, Bangkok en Thaïlande et une partie de New York se retrouveraient sous eaux. Sans compter les dizaines d’îles qui seraient totalement rayées de la carte…

Des millions d’habitants menacés

Pour découvrir à quoi ressembleraient les grandes villes du monde, Climate Central a également développé une série de simulations en images.

Pas moins de 680 millions dans des zones côtières de basse altitude, rappelle le Giec, et 65 millions dans de petits États insulaires en voie de développement.

Par ailleurs, avec la montée du niveau des mers, de nouvelles régions vont se retrouver à risque d’inondations temporaires, comme le montre cette autre carte de Climate Central.

Si la montée des eaux est désormais inévitable, son impact peut encore être atténué par des efforts efficaces pour limiter le réchauffement mondial. Il est minuit moins une.