Seul un Belge sur quatre a arrêté activement d’acheter des produits non écologiques
Seul un Belge sur quatre (28%) a activement cessé d’acheter certains produits après avoir découvert qu’ils n’étaient pas écologiques, selon une étude réalisée par Steven Trypsteen, économiste chez ING, en collaboration avec Ipsos, auprès de plus de mille Belges.
Seuls 15% pensent d’ailleurs que leurs propres actions ont un impact significatif sur les défis environnementaux et sociaux du monde. Plus de sept Belges sur dix ne sont dès lors pas prêts à changer leur comportement par souci de l’environnement. Près de six Belges sur dix (59%) pensent de plus que les aliments produits de manière durable sont toujours plus chers.
Un manque de connaissances
Pourtant, six consommateurs belges sur dix ne savent pas si un produit est durable. «C’est davantage le cas chez les Belges de 35 ans ou plus que chez les jeunes. Cela peut avoir un rapport avec le manque de connaissances. Ce résultat est important car le manque de connaissances peut être la raison pour laquelle les Belges sont peu convaincus que leur comportement peut faire la différence. En principe, le fait de donner les bonnes informations pourrait donc y remédier», analyse M. Trypsteen.
Enfin, la grande majorité des Belges se tournent vers le gouvernement pour trouver des réponses aux défis environnementaux. Par exemple, 65% des Belges sont d’accord avec l’affirmation selon laquelle les plans de relance économique devraient se concentrer sur l’accélération du passage à un avenir à faible émission de carbone, et 69% pensent que le soutien financier des gouvernements aux entreprises devrait être accompagné d’engagements en faveur de la réalisation des objectifs climatiques.