Son fils tue cinq personnes dans un club LGBTQ, il réagit de façon lunaire: «Mon Dieu, il est gay?!» (vidéo)
Au moins cinq personnes ont été tuées et 18 autres blessées juste avant minuit samedi lors d’une fusillade dans une discothèque LGBTQ à Colorado Springs dans le Colorado aux Etats-Unis. Le père tu tireur a été interviewé par les médias américains, et ses propos homophobes dépassent l’entendement.
Samedi dernier, les Etats-Unis ont une nouvelle fois été frappés par une fusillade, qui s’est cette fois-ci déroulée dans un club gay situé à Colorado Springs. Anderson Lee Aldrich, un jeune homme de 22 ans, a semé la terreur dans ce bar en tuant cinq personnes en en blessant 18 autres. Il a ensuite été maîtrisé par un client qui l’a frappé à la tête à plusieurs reprises avec son pistolet.
Une interview à vomir
Quelques jours après le drame, les médias locaux se sont rendus chez le père d’Anderson, Aaron Brink, qui n’est pas un inconnu aux Etats-Unis. Celui-ci est un ancien combattant de MMA ainsi qu’un acteur porno qui a participé à des émissions de télé-réalité. La justice connait également cet homme de 48 ans qui a déjà été en prison pour trafic de drogue, lui qui a été dépendant à la méthamphétamine. Issu d’une famille mormone, cet Américain se dit républicain conservateur, ce qui se traduit dans le terrible discours qu’il a tenu lorsque les médias l’ont interrogé sur les agissements de son fils.
Car lorsque CBS8 lui a demandé comment il vivait la situation, Aaron Brink a commencé par relayer un appel qu’il avait eu avec le cabinet d’avocat qui défend son fils: «Ils ont commencé à me parler de l’incident, une fusillade avec plusieurs morts. Et puis j’ai découvert que c’était dans un bar gay. Je me suis dit ‘Mon Dieu, il est gay ?’, j’ai eu peur, tu sais... Merde, il est gay ? Mais il n’est pas gay. Alors je me suis dit ‘ouf...’.» L’Américain rappelle ensuite, si c’était nécessaire, qu’il était issu d’une famille républicaine conservatrice et mormonne de surcroît. «Il n’y a pas d’homosexuels dans l’église mormone», poursuit-il.
Il tient ensuite un discours plus mesuré, en n’excusant pas ce qu’a fait son fils: «Il n’y a aucune raison de tuer des gens. Si vous tuez des gens, vous avez tort. Ce n’est jamais une solution. La vie est si fragile et si précieuse. La vie de ces gens avait de la valeur. C’était probablement des gens bien.»
Un cadre familial chaotique
Aaron Brink explique qu’en 2016, son ancienne épouse l’avait contacté pour lui dire que leur fils, Nicholas Brink à la naissance, avait changé de nom et s’était suicidé. Il avait donc fait son deuil depuis, mais il y a six mois son fils, qui s’appelazit désormais Anderson Lee Aldrich l’avait contacté pour lui faire part de sa colère à son égard. Bref, on comprend donc que le climat familial dans lequel se trouvait le tireur était profondément toxique avec tous ces éléments.
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