Un doctorant critiqué à cause de sa thèse pour laquelle il devait se masturber devant des mangas érotiques
Une thèse pour laquelle un doctorant s’est masturbé durant trois mois sur des mangas mettant en scène de «jeunes garçons» fait polémique outre-Manche.
Un doctorant étudiant à Manchester, Karl Andersson, est au cœur d’une polémique après avoir écrit une thèse pour laquelle il devait se masturber devant des mangas érotiques japonais extrêmes, connus sous le nom de «shotas». Selon sa thèse, ces mangas mettent souvent en scène «des jeunes garçons» de «manière mignonne, voire sexuellement explicite». Le but du doctorant, de l’Université de Manchester, était de voir comment «les individus vivent leur plaisir sexuel en lisant des shotas».
«Je vivais seul»
Comme l’explique le Daily Mail, Karl Andersson avait dans un premier temps prévu de réaliser des entretiens et des sondages pour sa thèse. N’arrivant pas à trouver des personnes prêtes à participer à son expérience, le doctorant a finalement décidé de devenir le sujet de sa propre thèse. Après chaque masturbation, il écrivait ses sentiments et ses pensées dans un carnet de note. Durant cette période, qui a duré trois mois, l’homme n’a eu aucun autre rapport sexuel, ni regardé d’autre type de pornographie. «Je vivais seul durant cette expérience et je venais de devenir célibataire après une longue relation. Ces facteurs ont probablement contribué à mon envie d’explorer cette méthode», a indiqué le doctorant dans sa thèse.
Enquête de l’université
Sa thèse, parue en avril, a récemment été épinglée sur Mumsnet, un site britannique dédié aux parents. Elle a suscité le dégoût d’une grande partie de cette communauté qui l’a jugée «extrêmement dérangeante». Avisée du problème, l’Université de Manchester a ouvert une enquête sur la thèse et son auteur. Elle a assuré que la question serait analysée en profondeur mais n’a pas souhaité faire plus de commentaires.