Un enfant de 7 ans, «en forme et en bonne santé», meurt d’une crise cardiaque à l’école
Un écolier de 7 ans s’est effondré dans sa classe après avoir subi un arrêt cardiaque alors qu’il était «en forme et en bonne santé», selon une enquête, rapporte Metro UK.
Patryk Milner, 7 ans, venait de terminer sa première leçon de la journée le 20 septembre 2020 lorsqu’il s’est effondré sur son bureau devant son professeur et d’autres élèves.
Le personnel de l’Offley Primary Academy de Sandbank, dans le Cheshire (Angleterre), a pratiqué la réanimation cardiopulmonaire et les ambulanciers ont ensuite emmené Patryk à l’hôpital où il est décédé 36 heures plus tard, le 2 octobre.
Le coroner principal du Cheshire, Alan Moore, a conclu à des causes naturelles, avec comme cause médicale de décès une dysrythmie cardiaque soudaine, qui n’avait pas été diagnostiquée.
Un léger mal de gorge
L’enquête menée mardi au tribunal du coroner de Warrington a appris de la mère de Patryk, Agnieszka, connue sous le nom d’Aggie, qu’il souffrait d’un léger mal de gorge ce matin-là, mais qu’il allait bien et n’avait aucune condition sous-jacente. «Quand je l’ai déposé à l’école, il avait l’air bien et je n’ai rien vu dans son comportement qui m’ait fait penser le contraire», explique-t-elle.
L’enseignant David Ellis, qui n’avait commencé à travailler à l’école que ce matin-là, a raconté au tribunal ce qui s’était passé dans la salle de classe. «Nous venions de terminer la première leçon et j’ai demandé aux enfants de faire leur cartable. À ce stade, Patryk était probablement au deuxième rang de la salle de classe. Il s’est penché sur le bureau avec son bras tendu. Je pensais qu’il essayait d’attirer mon attention pour son mal de gorge. J’ai demandé s’il avait besoin d’aide, mais il n’a pas répondu. Il avait toujours le bras tendu devant lui. J’ai remarqué qu’il tremblait. Je lui ai demandé à plusieurs reprises s’il allait bien mais il n’a pas répondu. Je suis allé vers lui, j’avais peur qu’il ne s’évanouisse. Je l’ai descendu du bureau, de sa chaise et mis sur le sol. J’ai posé ma main sur sa poitrine et j’ai senti son cœur battre la chamade», explique l’enseignant.
M. Ellis a déclaré qu’il avait demandé aux élèves d’éloigner la table pour donner de l’espace à Patryk avant de demander à certains d’entre eux de se rendre au bureau pour leur dire qu’il «avait besoin d’une aide immédiate». Il a mis Patryk en position de récupération avant que d’autres membres du personnel n’arrivent pour aider à la réanimation. L’ambulance a été appelée à l’aide du téléphone de la classe.
Une «horrible condition sournoise»
Des analyses ont montré que Patryk souffrait d’un œdème cérébral grave et que la «perte de débit cardiaque» était estimée à 40 minutes.
Le Dr Michael Bowes, électrophysiologiste pédiatrique, consultant spécialisé dans les maladies cardiaques chez les enfants, a découvert qu’il était «plus probable qu’improbable» que Patryk soit décédé des suites d’une dysrythmie cardiaque non diagnostiquée, qui aurait pu être génétique.
Le Dr Bowes l’a décrite comme une «horrible condition sournoise», car ceux qui en souffrent ne présentent souvent aucun signe ou symptôme évident avant la mort.
Après avoir rendu ses conclusions, Alan Moore a également rendu hommage à Patryk et à sa famille pour leur bravoure en autorisant le don de ses organes, ce qui, selon Andrew (le père de Patryk), avait donné à trois enfants «le cadeau de la vie».