Un nouveau variant hybride entre l’indien et le britannique découvert au Vietnam
Cette nouvelle a été annoncée alors que le pays fait face à une nouvelle vague de contaminations sur plus de la moitié de son territoire, y compris les zones industrielles et les grandes villes, dont Hanoï et Ho Chi Minh Ville. Le Vietnam avait été jusqu’à récemment très peu touché par le virus. La majorité des 6.700 cas et 47 morts déclarés ont été enregistrés depuis avril.
«Nous avons découvert un variant hybride combinant le virus indien et le britannique», a déclaré samedi le ministre de la Santé, Nguyen Thanh Long, lors d’une réunion nationale sur la pandémie. «La caractéristique principale de ce virus est qu’il se transmet rapidement dans l’air. La concentration de virus dans la gorge et la salive augmente rapidement, et il se répand très vite dans l’environnement proche», a-t-il expliqué.
Il n’a pas précisé le nombre de cas attribuables à ce nouveau variant, dont les caractéristiques seront prochainement publiées, a-t-il déclaré, pour l’ajouter à la carte des variants dans le monde. On comptait avant cette annonce sept variants différents au Vietnam, selon le ministère de la Santé.
Nouvelle vague
Le pays communiste avait été applaudi l’an dernier pour sa réponse vigoureuse au virus, avec des quarantaines de masse et un système strict de traçage et d’isolement. Mais l’actuelle vague d’infections inquiète la population, et les autorités ont réagi en limitant fortement les mouvements et l’activité. Cafés, restaurants, salons de coiffure ou de massage mais aussi sites touristiques ou religieux ont été fermés dans plusieurs régions du pays.
Le Vietnam, qui compte 97 millions d’habitants, a pour l’instant vacciné un peu plus d’un million de personnes, mais cherche à augmenter la cadence de la vaccination, et les autorités espèrent arriver à une immunité collective d’ici la fin de l’année.