Une dose de rappel de Pfizer/BioNTech renforce la protection chez les personnes âgées
La protection offerte par le vaccin de Pfizer/BioNTech est considérablement accrue grâce à une troisième injection chez les personnes âgées de plus de 60 ans, révèle jeudi une étude basée sur les données de plus d’un million de personnes et publiée dans le New England Journal of Medicine.
En Israël, par exemple, il y a eu dix fois plus de contaminations confirmées et presque vingt fois plus de maladies graves chez les personnes âgées doublement vaccinées que chez les seniors qui avaient reçu trois doses du sérum.
Un regain d’efficacité
Dans ce pays, toutes les personnes vaccinées peuvent recevoir une troisième dose, dite de rappel, cinq mois après leur deuxième injection. Malgré un taux de vaccination relativement élevé, l’État hébreu fait face à une forte vague de contaminations. Les chercheurs israéliens estiment cela imputable au variant Delta, plus contagieux, et à la baisse de l’immunité, qui survient généralement six mois après la deuxième dose de vaccin anti-Covid. La protection tomberait alors à environ 50%, tandis qu’une dose de rappel la ferait remonter à 95%.
En Belgique, seules les personnes immunodéprimées peuvent bénéficier d’une troisième dose. Il s’agit notamment des patients souffrant de troubles immunitaires congénitaux, en dialyse chronique, atteints de maladies inflammatoires et prenant des médicaments immunosuppresseurs, les patients traités pour un cancer, ceux ayant subi une greffe de cellules-souches ou d’organes et certains séropositifs (VIH). La taskforce vaccination examine jeudi l’éventuel élargissement de la troisième dose à d’autres personnes.