Une fusillade dans une école russe fait au moins 13 morts

Au moins 13 personnes ont été tuées dont sept enfants au cours d’une fusillade dans une école d’Ijevsk, dans le centre de la Russie, a annoncé lundi le Comité d’enquête de Russie, selon lequel l’assaillant s’est suicidé.

par
AFP
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«Selon des données préliminaires, 13 personnes, dont six adultes et sept mineurs, ont été victimes du crime, 14 enfants et 7 adultes ont, elles, été blessés», ont indiqué les enquêteurs.

Le suspect portait un pull «noir à la symbolique nazie et une cagoule», a ajouté la même source, précisant que «son identité est en train d’être établie».

Un précédent bilan du Comité d’enquête russe faisait état de neuf victimes dont cinq enfants.

Le suspect s’est suicidé

Les enquêteurs ont également publié une vidéo montrant le corps d’un individu allongé sur le sol, du sang autour du crâne et vêtu d’un pull noir sur lequel figurait une croix gammée rouge. «Les policiers ont retrouvé le corps de l’homme qui a ouvert le feu. Selon nos informations, il s’est suicidé», a-t-il ajouté.

Le site de l’établissement scolaire indique qu’il compte près de mille élèves et 80 enseignants.

Les faits se sont déroulés dans la matinée dans cette ville juste à l’ouest du massif de l’Oural, chaîne montagneuse qui sépare la Russie européenne et asiatique. Cette cité abrite toujours les usines fabriquant les fusils d’assaut Kalachnikov.

Selon M. Bretchalov, «une personne non-identifiée est entrée dans l’école» avant de «tuer le garde» et d’ouvrir le feu à l’intérieur de l’école.

Enquête ouverte

«L’évacuation est terminée» et «l’ensemble du périmètre est bouclé», avait-il assuré dans sa vidéo, précisant que la Garde nationale russe, les services de sécurité du FSB et «les autorités en charge de l’enquête» étaient déjà sur place.

Selon le ministère de la Santé, «14 équipes d’ambulanciers» sont aussi sur le site et «un groupe de médecins» doit se rendre prochainement à Ijevsk «pour aider les victimes».

Une enquête pour «meurtre» et «port illégal d’armes» a été rapidement ouverte et transférée au Comité d’enquête de Russie, le principal organe d’investigation du pays.