Une nouvelle étude conclut que le variant BA.2 n’est pas plus dangereux qu’Omicron

Ce nouveau sous-variant est par contre plus contagieux.

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30%. C’est le pourcentage que représente le variant BA.2 dans les contaminations quotidiennes au coronavirus en Belgique. Un pourcentage en constante augmentation qui est à mettre en parallèle avec le déclin de la souche de base d’Omicron. On le sait, ce nouveau variant est plus contagieux que le variant Omicron «classique». On ne sait par contre pas encore s’il est plus dangereux. Une première étude japonaise qui s’intéressait à sa structure semblait l’annoncer.

Quelques jours plus tard, l’OMS avait cependant rassuré tout le monde en indiquant qu’il n’était pas plus dangereux. «Nous ne voyons pas de différence en termes de gravité entre BA.1 comparé à BA.2 et donc c’est un niveau de gravité similaire en termes de risques d’hospitalisation», avait déclaré Maria Van Kerkhove, qui chapeaute la lutte contre la Covid-19 à l’OMS.

Une nouvelle étude sud-africaine semble également aller dans ce sens. Dans ce pays, le BA.2 représente désormais 86% des nouvelles contaminations. En étudiant le taux d’hospitalisation des deux variants, des chercheurs ont découvert qu’il était assez similaire. Il est de 3,4% pour le variant Omicron et de 3,6% pour le sous-variant BA.2. Après avoir retiré des critères qui favorisaient le risque d’hospitalisation, comme l’âge, les chercheurs n’ont trouvé aucune différence entre les deux variants.