Une scène de crime mise en place à l’école primaire: les parents sont choqués

Du faux sang, un pied de biche, un mannequin à taille d’enfant: c’est la macabre mise en scène face à laquelle des enfants d’une école primaire se sont retrouvés. Cette fausse scène de crime, installée pour une leçon sur les empreintes digitales, a choqué plus d’un parent.

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C’est à l’école de Ramridge, en Angleterre, qu’une salle de classe a été transformée en scène de crime factice. Faux sang, victime, pied de biche, ruban de la police, tout y était. Objectif de cette mise en scène macabre: organiser une leçon sur les empreintes digitales.

L a «Semaine de la Science» choque les parents

Cette activité prenait place dans le cadre de la «Semaine de la Science», organisée chaque année à l’école. Elle était destinée aux enfants de 7 à 11 ans. Mais cette leçon peu ordinaire, dont les photos ont été publiées par l’établissement sur Facebook, a choqué plusieurs parents.

«Ceci est prévu pour des enfants de quel âge?», s’interroge une maman d’élève. «En tant que mère, ma première mission est de protéger mes enfants, en particulier du monde dans lequel on vit maintenant. Je leur donne déjà les outils pour faire face aux problèmes de la vie. Mais mettre ces images dans la tête de jeunes enfants, ça me semble exagéré. Je ne veux certainement pas qu’ils perçoivent la vie comme pleine de scènes violentes de corps mutilés.»

«Les enfants ont eu l’air d’apprécier cette activité»

D’autres parents ont estimé qu’il aurait été préférable de demander leur autorisation avant de mener cette activité. Certains, en revanche, ont salué la créativité de l’approche pédagogique.

Simon Smith, ancien détective de police qui a animé la leçon, s’est étonné de voir tant de commentaires négatifs. «Nous sommes déjà allés dans des centaines d’écoles et c’est la première fois que j’entends des choses pareilles», a-t-il déclaré à Metro UK. «Les enfants ont eu l’air d’apprécier cette activité», ajoute la directrice de l’établissement. «Mais avec du recul, il est vrai que l’on aurait pu créer une mise en scène moins explicite», concède-t-elle.