Vous souhaitez voyager en respectant la nature? Voici un guide gratuit pour vous y aider
Vous n’avez pas encore choisi votre destination de vacances et envisagez de voyager en train? Ce nouveau «guide du voyageur écolo» concocté par l’ONG Greenpeace vous aidera peut-être à faire votre choix.
Que vous partiez une, deux ou trois semaines, ce guide de voyage écolo propose 41 destinations à travers l’Europe, de la côte basque aux îles anglo-normandes en passant par les fjords norvégiens, le massif montagneux allemand Forêt-Noire, jusqu’aux Balkans et même Istanbul! Des trajets qui nous redonnent envie de voyager en Europe, mais qui nous font surtout réaliser que d’autres itinéraires sont possibles, sans emprunter la voie des airs.
Voyager responsable
Une préoccupation loin d’être anecdotique. Saviez-vous par exemple qu’un trajet Paris-Milan effectué en avion équivaut à 147kg équivalents CO2, contre seulement 2,8kg eq CO2 en train, selon Greenpeace? De quoi nous faire repenser notre manière de voyager, a fortiori lorsqu’il existe des lignes directes pour réaliser ces trajets. C’est d’ailleurs le cas de plus en plus de Français, en particulier les jeunes, de plus en plus sensibles au «flight shaming»(«honte de prendre l’avion)», comme l’ont souligné plusieurs sondages réalisés ces dernières années.
Des infographies claires
Seulement voilà, plonger dans l’exploration du réseau ferroviaire européen pour dessiner sa feuille de route peut vite s’apparenter à un véritable casse-tête. C’est précisément l’objectif de ce nouveau guide conçu par Greenpeace. «Se détendre à la plage ou faire une virée dans une capitale européenne tout en protégeant le climat, c’est possible. Mais ce n’est pas toujours facile de savoir où partir… et surtout comment», concède l’ONG. Pour aider les voyageurs à évaluer l’impact carbone de leurs modes de transports choisis pour effectuer leur trajet de vacances, une infographie récapitule l’impact carbone de chaque transport, que ce soit l’avion, la voiture diesel, l’autobus, la voiture électrique ou le TGV.
Rassurez-vous: le guide a été pensé pour être accessible au plus grand nombre, mais aussi parce que toutes les destinations ne sont pas toujours accessibles uniquement par les rails. Ne culpabilisez donc pas si vous avez prévu de vous rendre au Monténégro en empruntant un ferry depuis l’Italie. C’est un bon début puisque vous aurez effectué une grande partie de votre périple en train. «Prendre le ferry plutôt que l’avion invite à redécouvrir les distances, c’est un premier pas vers le voyage plus lent», soulignent d’ailleurs les auteurs du guide.
Mais voyager écolo ne se limite pas uniquement aux transports, objecterez-vous. Et vous avez tout à fait raison, puisque cela passe également par le type de logement réservé, ainsi que les bonnes pratiques à adopter. Greenpeace nous rappelle par exemple d’éviter les sites trop fréquentés en haute saison, afin de les préserver ou encore de respecter la vie sauvage («ne pas déranger la faune ni dégrader la flore»).
Etablissements écorespnsables
Le guide liste également les établissements écoresponsables (par exemple les alternatives plus vertes aux Airbnb telles que le site Green Go ou We Go GreenR). De nombreuses sources sont également recensées dans l’ouvrage à destination des baroudeuses et des baroudeurs autonomes.
Si vous vous sentez d’humeur aventureuse pour organiser une escapade dans la nature, la carte «Recto Verso» éditée par le site Les Others vous sera très certainement utile. Tout comme le site Direkt bahn, qui cartographie le réseau ferroviaire européen. Pratique si on cherche comment se rendre en Croatie depuis la Suisse en empruntant un train de nuit!