C’est prouvé: les embouteillages ont un gros impact sur notre moral!

Aaaah, le calvaire des embouteillages. On peut dire sans crainte qu’il s’agit de l’une des pertes de temps les plus frustrantes qui existe. Des scientifiques affirment d’ailleurs qu’au-delà de la perte de temps, les embouteillages ont bel et bien un réel impact sur notre moral. Metro vous explique.

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 3 min.

C’est un petit tracas du quotidien que l’on connait tous: les embouteillages font partie de nos vies, qu’on le veuille ou non. Et s’ils causent un tracas économique, puisqu’ils ont coûté 4,8 millards € en 2022, ils ont aussi un lourd impact sur notre moral.

C’est particulièrement le cas dernièrement, puisque les chantiers se multiplient en Belgique. Entre le viaduc de Vilvorde, les chantiers sur la E411 et les travaux partout en Wallonie, les nerfs des automobilistes sont mis à rude épreuve.

Selon Vias, ces situations ont un impact sur notre vie privée, puisqu’elles font grimper notre stress en flèche. Ce type d’expérience frustrante est le point de départ de l’agressivité, ce qui explique que l’on s’énerve souvent au volant, et que cela peut même arriver à la maison, même lorsque les embouteillages sont derrière nous. «À cet égard, il a été démontré que les conducteurs dans les grandes villes avaient tendance à adopter une conduite plus agressive […] que dans les régions plus calmes ou reculées, ce qui peut aisément se comprendre considérant l’environnement routier plus stressant des grandes villes», pointe du doigt Vias.

Plus d’accidents

Et ce stress, il n’est pas sans conséquence, comme le relaie la Dernière Heure: «Les embouteillages provoquent de la frustration qui elle-même engendre stress et agressivité. Mais l’expression de ce stress varie en fonction de facteurs externes comme l’âge et le sexe, l’humeur dans laquelle on se trouve, la personnalité. Ce que l’on sait, c’est qu’il y a aussi un lien direct entre comportement agressif et implication dans un accident. En effet, les conducteurs agressifs dans la circulation ont été plus souvent impliqués dans un accident au cours des trois dernières années (61%) que les conducteurs qui le sont rarement ou jamais (39%).»

Des lésions cérébrales?

Ce n’est pas tout, puisqu’une étude canadienne révèle que les embouteillages pourraient causer des lésions cérébrales. En effet, «brève exposition aux gaz d’échappement altère gravement la connectivité cérébrale fonctionnelle chez l’homme», rapportent les chercheurs. «L’exposition au gaz d’échappement a entraîné une diminution de la connectivité fonctionnelle.»

Alors pour les éviter, c’est simple (et plus facile à dire, qu’à faire): on évite de prendre la voiture le matin et autour de 17h, puisque les temps de parcours sont en moyenne rallongés de 40%.

Retrouvez toute l’actu sur Metrotime.be