État des routes, transition environnementale…: voici ce que Di Rupo veut changer en matière de Mobilité
Ce lundi, Elio Di Rupo faisait sa rentrée politique en tant que ministre-président wallon. Le socialiste s’est livré dans les colonnes de Sudinfo où il a beaucoup parlé de Mobilité. Metro fait le point sur les principaux sujets aborder par le politicien.
En moment d’aborder le volet Mobilité, Elio Di Rupo a indiqué que les objectifs de la dernière année de son gouvernement étaient essentiellement liés au plan de relance: «Il y a la poursuite d’un certain nombre de travaux; mais oui, bien sûr, le plan de relance. On doit accélérer au maximum la mise en œuvre de tous les programmes et quasi-tout a été lancé, en co-construction avec les syndicats, le patronat et les représentants du monde environnemental. Tout ça a pour objectif de contribuer à réindustrialiser de manière durable la Wallonie, dans le cadre de la transition énergétique et environnementale.»
Des investissements en matière de transition énergétique
Cette transition énergétique, le ministre-président wallon rappelle qu’elle se concrétise aussi au plus proche du citoyen. Il cite en exemple les primes, qui ont augmenté de 40% en moyenne. «En matière d’isolation, un ménage avec un revenu annuel de 20.000€ qui rénove et isole une toiture de 80 mètres carrés recevra plus de 14.000 euros de primes. Une toiture bien isolée, cela produit un gain considérable en termes de consommation énergétique», explique Di Rupo.
Par ailleurs, le socialiste explique que d’autres mesures ont été prises en matière de mobilité. Les jeunes et les seniors (800.000personnes) ont voyagé pour moins d’un euro par mois via le TEC. «On a planté 1,2 million d’arbres et 3.000 kilomètres de haies. On avance avec la volonté de faire en sorte que la Wallonie soit aussi pionnière dans le monde de la transition énergétique», complète le ministre-président.
Prendre soin de nos routes
Un dernier défi qui tient à cœur, celui de l’état des routes wallonnes: «Au-delà des autoroutes, il y a énormément de routes dégradées et je suis en train de discuter avec le ministre de la Mobilité pour essayer d’utiliser notamment l’argent non-consommé des programmes d’investissement. Je voudrais utiliser cela en 2024 pour l’entretien des routes, aussi pour le marquage au sol: les lignes, les passages pour piétons, etc.»
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