Faudra-t-il bientôt être riche comme Crésus pour prendre l’avion?
Prendre l’avion va-t-il bientôt devenir impayable? Le prix des billets d’avion s’envole pour cet été. Et ce n’est pas près de s’arrêter. Dans le futur, préparez-vous à revoir le modèle de vacances que nous connaissons aujourd’hui.
Cela fait désormais quelques mois que cela est annoncé. De plus en plus de Belges s’en rendent comptent en réservant leurs prochaines vacances: prendre l’avion coûte de plus en plus cher. À quelques rares exceptions, on peut désormais faire une croix sur les billets à quelques dizaines d’euros qui ont inondé le marché il y a une dizaine d’années avant l’apparition des compagnies low cost.
400 € l’aller-retour en Grèce cet été
Selon les chiffres du secteur publiés par nos confrères de HLN, le prix des billets d’avion a augmenté de 30 à 50% cette année. Alors qu’avant, on pouvait s’en sortir pour moins de 100 € pour un aller-retour en été vers l’Italie, l’Espagne ou la Grèce, il faut plutôt actuellement compter 250 €. Nous avons fait le test pour partir du 3 au 10 juillet à Rhodes depuis l’aéroport de Charleroi avec Ryanair. Le prix est de 278 € en emportant uniquement un petit sac avec soi. Comptez ainsi 400 € l’aller-retour par personne avec un bagage de 20 kilos en soute.
La loi de l’offre et de la demande
Et la hausse des prix n’est pas près de s’arrêter. En effet, vous pourrez le constater par vous-même, malgré les tarifs plus élevés qu’auparavant, les tickets partent comme des petits pains et de nombreux vols cet été sont déjà complets.En effet, après avoir été privés pendant près de deux ans de vols internationaux, depuis quelques mois, les voyageurs se ruent sur les billets d’avion. Résultat: la demande est de plus en plus forte et les vols affichent rapidement complets. L’implacable loi de
Un modèle bientôt dépassé
Le mois dernier, Anne-Sophie Snyers, CEO de la Belgian Travel Confederation, indiquait que les prévisions annonçaient une croissance des prix jusqu’à 2050. «Aujourd’hui, les prix ne sont plus ce qu’ils étaient mais ils restent accessibles. Si la demande est toujours très forte, cela ne durera pas. Il reste cinq ans pour pouvoir encore voyager comme on le fait. Après, ce sont les modèles de vacances telles que nous les connaissons qu’il faudra revoir. Lorsque je parle de voyages écoresponsables, je perçois encore souvent des sourires en coin. Mais c’est à cela qu’il faut se préparer si on ne veut pas voir la filière dégringoler. Pour les courtes distances, l’avenir sera le train», analysait l’experte.
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