La Flandre a officialisé ce gros changement pour le permis de conduire: la Wallonie va-t-elle faire pareil?

Il y a quelques jours, la Flandre a annoncé un gros changement qui surviendra dès le 1er octobre. L’examen du permis de conduire comportera une partie durant laquelle devra conduire en se référant aux consignes d’un GPS. Qu’en est-il en Wallonie et à Bruxelles? Metro fait le point.

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 2 min.

Dès le 1er octobre, une partie de l’examen pratique pour le permis de conduire sera guidée par un GPS, nous apprend-on du côté du cabinet de la ministre flamande de la Mobilité, Lydia Peeters. Il s’agit donc d’un changement qui est acté au nord du pays.

Pourquoi est-ce utile?

Cette décision a été prise suite à une étude de l’Université de Hasselt, comme l’explique Lydia Peeters: «Elle montre l’importance de tester, pendant l’examen, si les candidats arrivent à conduire correctement avec un GPS, la chance étant grande qu’ils en utilisent un après avoir leur permis.»

Comment est-ce mis en œuvre?

Les candidats pourront choisir entre le GPS de leur véhicule ou une application gratuite sur leur smartphone. Dans l’hypothèse où le candidat n’aura pas le matériel nécessaire, un appareil donné par l’examinateur sera utilisé. Le GPS doit être clairement compréhensible pour l’examinateur et être utilisé en néerlandais.

Où en est-on en Wallonie?

La ministre de la Mobilité Valérie de Bue (MR) a réagi à cette nouveauté côté flamand: «Lors de l’examen pratique, le candidat doit être capable d’utiliser toutes les fonctions et équipements de son véhicule. Y compris le cruise control, etc. Il est donc déjà possible que le conducteur soit évalué sur sa conduite en utilisant son GPS. Il s’agit d’être le plus proche possible des conditions réelles de conduite lors de l’examen.»

Toutefois, la ministre nuance son propos, estimant qu’imposer ce test revient aussi à exiger un GPS dans les véhicules (personnels ou d’auto-école), et que cela peut conduire aux couacs en plein examen. «Donc, il me semble préférable de ne pas l’imposer mais de le rendre possible quand il y a un GPS dans la voiture. Sans compter que la Flandre n’est pas toujours source d’inspiration», conclut la ministre.

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