Les Belges champions du monde pour ce comportement particulièrement dangereux sur la route
Les Belges ont récemment été élus premier d’un classement et malheureusement, celui-ci n’est pas très glorieux. Parviendrez-vous à deviner quel comportement dangereux sur la route les Belges se sont rendus coupable de faire fréquemment?
La Fondation Vinci a décidé de s’intéresser de près aux usagers de la route dans onze pays européens différents. Elle leur a notamment posé la question suivante: «Lorsque vous conduisez, vous arrive-t-il de vous arrêter ou de stationner sur une piste cyclable?» et devinez qui a remporté le pourcentage le plus haut de «oui»?
La Belgique! En effet, c’est près de 24% des conducteurs belges qui ont répondu par l’affirmative, soit 3% de plus que l’année 2022. Nous occupons ainsi la première place du classement, suivi de près par les Pays-Bas (23%) et l’Allemagne (22%). Aïe, aïe, aïe. Surtout quand on sait que cette infraction du code de la route peut valoir 118 euros d’amende.
Pour Benoît Godart, porte-parole de l’Institut Vias, il faudrait renforcer les contrôles de police: «Le nombre de pistes cyclables augmente en Wallonie. Il suffit de regarder des villes comme Mons, Charleroi ou Namur. La tentation de se garer dessus est donc plus élevée. Mais cela peut mettre en danger le cycliste car il doit regarder derrière lui et déboîter sur la chaussée. La pièce n’est encore tombée du côté des automobilistes. La police devrait contrôler davantage.»
Un autre comportement pas très glorieux
Toujours grâce à cette enquête, nous avons également pu découvrir qu’un Belge sur huit se gare parfois sur un emplacement réservé aux moins valides. Nous ne sommes, cette fois, pas en tête du classement. Les premiers sont les Britanniques avec 19%, les Espagnols (17%) les Allemands (16%) et enfin, les Suédois (16%). Pour rappel, ce comportement incivique peut vous valoir 118 euros d’amende en Belgique. N’oubliez jamais qu’en volant la place d’une personne moins valide, vous mettez potentiellement sa vie en danger comme le souligne Benoît Godart: «Ces emplacements sont plus larges afin de laisser de la place aux personnes concernées pour sortir de leur véhicule. Le fait d’occuper injustement ces espaces peut les mettre en danger car elles devront alors choisir un emplacement normal».
On peut mieux faire.
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