Les Villo vont-ils bientôt disparaître à Bruxelles?
Depuis 2009, les Villo sont entrés dans le quotidien tous les Bruxellois. Toutefois, le système connaît de nombreux soucis et les opérateurs en «free-floating» ont fragilisé sa popularité. Le contrat liant Villo et la ville de Bruxelles s’arrêtera en 2026, mais est-ce que cela signifie la fin des Villos dans la capitale? On fait le point.
En 2009, les Villo débarquaient dans les rues de Bruxelles et marquaient une petite révolution en matière de mobilité. Si ces vélos n’étaient pas ce qu’il y avait de plus pratique, le système était nouveau et permettait de repenser sa façon de se déplacer. Toutefois, les Villos ont connu de nombreux déboires…
Quels problèmes ont été rencontrés?
En une quinzaine d’années, les Villo ont essuyé de nombreuses critiques, comme le rappellent nos confrères de la DH: manque de stationnement dans les stations en raison d’un personnel insuffisant pour déplacer les vélos, des vélos trop lourds, des roues parfois tordues, des bugs dans l’application, un système de batteries portatives peu aisé pour l’utilisateur, un service client parfois difficilement joignable, etc.
Et ce n’est pas tout, puisque le système a vu débarquer de nombreux opérateurs de vélos et trottinettes en «free-floating», ce qui a forcément été un coup dur d’un point de vue concurrentiel.
Les Villo en voie de disparition?
En 2026, le contrat de Villo prendra fin. En janvier dernier, la ministre de la Mobilité Elke Van den Brandt a lancé une étude qui devra durer un an et qui a pour but de préparer une transition vers le futur service proposé par la Région. Alors conservera-t-on les stations, aurons-nous des véhicules en free-floating, se dirige-t-on vers un système hybride? La question doit encore être tranchée et toutes les options sont ouvertes.
Une chose est probable, le système actuel, qui se base sur la publicité, sera revu. «La préparation de cette étude nous a d’ores et déjà montrés que les réseaux de vélos partagés financés par la publicité sont devenus très minoritaires ces dernières années», explique la ministre.
Que deviendraient les 300 stations?
Si l’on se dirige vers un système de free-floating, que deviendront les stations Villo que l’on retrouve aux quatre coins de la capitale? Selon le contrat de concession avec JCDecaux, qui s’occupe des affichages publicitaires aux stations, les dispositifs publicitaires devront immédiatement être désinstallés à la fin du contrat. Les infrastructures devront être désinstallées dans les sept mois qui suivent la fin du contrat.
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