Où faut-il donner des pourboires pour ne pas commettre d’impair ?
À chaque pays, ses us et coutumes. Il est donc important de savoir où donner un pourboire est impératif. Petit tour d’horizon, à quelques jours de l’été.
C’est bientôt l’heure des grands départs en vacances, et pour certains le moment des derniers préparatifs avant le voyage de l’année. Que l’on parte au bout du monde ou que l’on emprunte un moyen-courrier, il y a une interrogation qui revient sans cesse: comment gérer les pourboires, au moment de quitter la table d’un restaurant ou de payer un chauffeur de taxi?
Qu’en est-il en Europe?
Si l’on sait qu’au Japon, cette coutume occidentale est très mal perçue, considérée même comme une insulte, les voyageurs ont autant conscience que le principe du pourboire est indispensable à la société américaine qui compte sur la clientèle pour rémunérer le service. Quid des us et coutumes en Italie, en Allemagne, en Grèce ou encore en Pologne?
Au sein de l’espace européen, on peut davantage s’interroger sur ce qu’il faut faire, ou ne pas faire. Car le modèle économique d’un projet commun sur le vieux continent n’efface ni les habitudes ni les traditions. Et contrairement aux idées reçues, la culture anglo-saxonne n’engage pas toutes les nationalités qui s’y rattachent à laisser un pourboire à un restaurateur.
En tout cas, les Anglais ne sont que 55% à entretenir cette tradition, d’après des chiffres publiés dans le Guardian, et suggérés par l’institut de sondage YouGov. Cette proportion est importante, mais elle est moindre par rapport aux 72% d’Allemands qui laissent un pourboire, soit quasiment autant que les Américains.
À l’inverse, le pourboire apparaît comme une coutume peu usitée par les Européens de culture latine. Les pourboires dits facultatifs ne sont ainsi donnés que par 46% des Espagnols. En France, on adhère encore moins à ce principe, avec seulement 34% d’adeptes tandis qu’en Italie, il n’y a que 24% d’adhésion.
Dans quels secteurs?
On parle ici de restauration. Car sans surprise, le pourboire est intimement lié à ce secteur d’activité, qui génère davantage de bonté de la part des consommateurs. Pour autant, cette analyse permet d’envisager d’autres cadres qui prêtent à laisser quelques pièces. Les Allemands (56%) récompensent ainsi le service d’un coiffeur, mais aussi celui des concierges (37%) ou des chauffeurs de taxi (40%). Chez nos voisins allemands, la question du pourboire n’est pas inévitablement liée à la qualité d’un service: 17% confient qu’ils en donnent même si l’expérience consommateur a été désastreuse.
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