Payer pour circuler aux heures de pointe serait peut-être bientôt envisagé

C’est en tout cas une idée développée par deux professeurs spécialisés en Mobilité de la KU Leuven afin de remédier aux embouteillages souvent présents aux heures de pointe. Metro vous explique.

par
Sarah Mangeleer
Temps de lecture 2 min.

On vous rassure tout de suite, l’objectif n’est pas d’imposer une taxe pour les automobilistes désirant rouler lors des heures de pointe. À la place, il s’agirait de récompenser ceux qui éviteraient ces tranches horaires avec ce que les professeurs ont appelé «les droits d’heure de pointe».

Comment ça marcherait au juste?

D’après GoCar, les automobilistes auraient «droit» à un « nombre limité d’heures de pointe sur les tronçons déterminés à l’avance et considérés comme plus sensibles pour les embouteillages et qui seraient calculé en fonction de leur historique de trajets».

Pour vous donner un exemple plus concret, si l’on désire diminuer de 20% les embouteillages aux heures de pointe, il faudrait alors attribuer 80% de ces fameux droits d’accès aux conducteurs qui les provoque.

Certains automobilistes récompensés

En effet, les automobilistes qui décideraient d’expressément éviter ces moments d’heure de pointe seraient récompensés. Ceux qui, à l’inverse, refuseraient de faire un effort seraient contraints de procéder à l’achat de droits supplémentaires. À qui pourraient-ils les acheter? Précisément aux automobilistes qui évitent les heures de pointe (et qui réduisent leur temps de circulation d’au moins 20%).

Pourquoi ce serait intéressant de mettre ce système en place? Pour diminuer les bouchons et de ce fait, aider l’environnement en réduisant notre impact écologique.

Cependant, cette solution n’est pas toute rose selon GoCar car d’après le site, celle-ci «stigmatiserait forcément une partie des travailleurs, typiquement ceux qui n’ont pas le choix de leur horaire ou qui ne peuvent pas effectuer de télétravail.»

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