Voici comment les navetteurs et les Belges vont payer la facture colossale du Métro 3
Il ne faut pas se leurrer: le projet du Métro 3 est menacé. En cause: l’explosion du coût des travaux pour sa construction. Alors comment le gouvernement bruxellois compte-t-il le financer? Le Belge devra mettre la main au portefeuille!
Selon les dernières estimations, pour construire le Métro 3, il faudra encore sortir plus de 4,7 milliards€. Aujourd’hui, le ministre bruxellois du Budget, Sven Gatz (Open VLD), a été chargé de fournir au gouvernement régional une proposition de montage financier censé sauver le chantier.
Une taxe qui ne plaît pas
Une des pistes évoquées par le ministre est le controversé Smart Move, c’est-à-dire le projet de la taxe au kilomètre intelligente en Région bruxelloise. «Ce sera très difficile de financer le métro sans Smart Move», explique Sven Gatz à La Libre. Pour le ministre, les dossiers sont liés. «J’arrive ici avec de nouveaux revenus, qui ne sont pas payés par les Bruxellois, mais par les navetteurs.»
Ce projet de taxe devrait donc voir le jour lors de la prochaine législature. Pour rappel, cette taxe kilométrique remplacerait la taxe de circulation. Elle toucherait essentiellement les navetteurs puisqu’ils devront payer une taxe de circulation dans leur région, mais également la taxe kilométrique quand ils se rendent à Bruxelles. Un gain à hauteur de 450 millions de gains espérés.
Autre piste envisagée par le ministre: Beliris. Le libéral veut doubler l’enveloppe que Beliris consacre chaque année au nouveau métro.
Enfin, la Région devra également faire des économies. Le ministre estime l’effort à 311 millions d’euros en 2025, et jusqu’à 711 millions en 2030.
Bref, on n’y est pas encore…
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