Voici les raisons qui empêchent le projet ferroviaire du RER d’exister
Le ministre fédéral de la Mobilité, Georges Gilkinet (Écolo) détaille dans La Libre Belgique jeudi les trois écueils qui demeurent pour compléter le projet ferroviaire du RER.
Le premier concerne un permis qui doit être octroyé par le gouvernement flamand et qui vise le territoire de Linkebeek, où passe la ligne Bruxelles-Nivelles. La décision sur ce dossier sera prise par le gouvernement flamand le 2 décembre. Le ministre Gilkinet espère que «l’intérêt général va primer» et qu’il n’y aura pas de recours.
Le second écueil pour aboutir à la mise en service du RER côté wallon (déjà terminé en Flandre) concerne l’octroi d’un permis par le gouvernement wallon pour la mise à quatre voies de la gare d’Ottignies. La balle est dans le camp du ministre wallon en charge de l’Aménagement du territoire, Willy Borsus (MR) qui doit donner sa réponse avant la fin de cette année.
«Tout est sur la table pour avancer»
Enfin, le dernier écueil est d’ordre financier. Le ministre précise qu’il a tout mis en œuvre pour permettre à Infrabel d’emprunter un montant d’un milliard d’euros pour réaliser les travaux et que les choses vont dans le bon sens.
Georges Gilkinet reste cependant très prudent. «Je croirai au RER quand je le verrai, mais je le répète: tout est désormais sur la table pour avancer».
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