Voici une astuce simple et efficace pour payer moins cher les péages en France

Vous vous apprêtez peut-être à prendre la route vers la France, et vous cherchez à minimiser vos frais jusqu’à votre destination, où qu’elle se trouve. Ça tombe bien, l’astuce du salami peut vous faire faire de belles économies. On vous explique.

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 2 min.

Tous les moyens sont bons pour faire des économies lorsqu’on est sur la route des vacances. Bien entendu, le premier réflexe est généralement de chercher à éviter les péages, mais l’on se retrouve alors sur des petites routes où l’on se retrouve avec des limitations de vitesse, et un nombre de kilomètres plus élevé à parcourir. Vous passez potentiellement aussi par une zone à faibles émissions, ce qui vous contraint à acheter une vignette écologique. Bref, ce n’est pas forcément le bon plan.

Connaissez-vous la technique du salami?

Si vous voulez réellement faire des économies, sachez qu’il existe la technique du salami. Le nom peut sembler rigolo, mais il peut vous rapporter gros. En fait, cette technique consiste à quitter l’autoroute une ou plusieurs fois avant d’arriver au péage, avant de la reprendre ensuite. De la sorte, on procède tranche par tranche, ce qui explique le nom de technique du salami!

Pour vous donner un exemple concret, l’A1 qui relie Lille et Paris vous coûterait 18,10€ si vous y alliers d’une traite. Si vous quittez et reprenez l’autoroute une fois, cela ne vous coûtera plus que 15,20€. Si vous le faites une fois de plus, cela tombera même à 13,90€. Au plus vous le ferez, au plus ce sera rentable et vous pourrez même profiter de chaque sortie pour passer par la pompe à essence, puisque cela coûte moins cher hors des autoroutes. C’est du win-win!

Un business juteux

En France, le business des péages est une véritable pompe à fric. En 2020, les péages ont permis de récolter 9 milliards d’euros, dont 38% reviennent à l’État sous forme d’impôts et de taxes. Les 62% restants reviennent aux ressources de fonctionnement, au remboursement de la dette et, évidemment, aux dividendes des actionnaires.

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