En amour, les opposés s’attirent ou qui se ressemble s’assemble ? Voici ce que dit la science

Mieux vaut-il entamer une relation avec quelqu’un qui nous ressemble ou au contraire qui est tellement opposé à nous qu’il nous complète ? Autrement dit, entre les adages «qui se ressemble s’assemble» et «les opposés s’attirent», lequel faut-il viser pour avoir une relation amoureuse parfaite ? La science a enfin tranché.

On chill
par
C.D
Temps de lecture 3 min.

On a tous un couple d’amis dont les deux ont les mêmes centres d’intérêt, manières de parler et valeurs. On les perçoit souvent comme un couple parfait et il est facile de se dire qu’ils étaient faits pour être ensemble. A contrario, il existe de nombreux couples dont les partenaires n’ont presque rien en commun. On se demande alors comment leur histoire d’amour peut fonctionner. Entre « qui se ressemble, s’assemble » et « les opposés s’attirent », sur quoi faut-il miser pour avoir une belle relation amoureuse? Il semblerait que la science ait la réponse.

Qui se ressemble s’assemble

Tu l’as très certainement remarqué, on a tendance à se rapprocher des gens qui nous ressemblent. En sociologie, on parle d’ailleurs d’homophilie. Cela vaut dans le domaine de l’amitié mais aussi lorsque nous cherchons un partenaire amoureux. Une récente étude du département de Psychologies et Neurosciences de l’Université Colorado Bolde prouve, qu’en amour, on est bien attiré par les personnes qui nous ressemblent. Analysant 80.000 couples hétérosexuels, les chercheurs ont étudié les similarités et les différences entre les deux partenaires. Après avoir fixé133 caractéristiques, leur constat est univoque: pour 82 à 89% des caractéristiques analysées, les partenaires ont plus de chances d’être similaires que de ne pas l’être. On se met donc bien généralementen couple avec des gens qui nous ressemblent.

Des ressemblances plus fréquentes que d’autres

Parmi les critères analysés, ceux qui sont le plus souvent partagés par les deux partenaires sont les attitudes politiques ou religieuses et le niveau d’études. La culture influence particulièrement nos goûts en matière d’amour, ainsi que nos habitudes de vie. Par exemple, un gros fumeur, un buveur ou un abstinent a une très forte tendance à s’associer à quelqu’un qui a les mêmes habitudes de consommation que lui. Les chercheurs s’étonnent aussi que certains critères particulièrement précis soient partagés par les deux partenaires: « Même des caractéristiques rarement étudiées, comme le nombre de partenaires sexuels d’une personne ou le fait qu’elle ait été nourrie au sein pendant son enfance, ont montré qu’il y avait un certain lien », ressort-il de l’étude. A contrario, certains critères n’ont que peu d’impact lors du choix d’unpartenaire. Parmi eux, la ressemblance physique. On ne recherche pas spécialement un partenaire de taille ou de poids similaires par exemple. Les chercheurs soulignent quand même que la corrélation existe bien qu’elle soit très faible.

De nombreuses inconnues

L’étude ne révèle cependant pas si nous cherchons quelqu’un avec une personnalité proche de la nôtre. «Les gens ont toutes ces théories selon lesquelles les extravertis aiment les introvertis ou les extravertis aiment d’autres extravertis, mais le fait est que c’est comme tirer à pile ou face: les extravertis ont autant de chances de se retrouver avec des extravertis qu’avec des introvertis», explique la doctorante Tanya Horwitz. Ce mystère reste donc entier.

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