Envie de pleurer après avoir fait l’amour? Voici pourquoi c’est normal

Il est possible que tu ressentes une profonde tristesse après un rapport sexuel. Et ce n’est pas anormal. Cet ascenseur émotionnel a même un nom: la dysphorie post-coïtale. Metro t’explique.

par
CD
Temps de lecture 2 min.

Tu as déjà connu le petit blues «after sex»? Sache que c’est normal! Avoir une baisse de morale après un rapport sexuel est courant. C’est ce qu’on appelle la dysphorie post-coïtale. On t’explique ce que c’est.

Quatre phases

Lors d’un rapport sexuel, on retrouve quatre phases: l’excitation, le plateau, l’ orgasme et la résolution. Généralement, la « phase de résolution » comprend une sensation de bien-être et de relaxation corporelle et psychologique. Mais il peut arriver que des réactions négatives comme la tristesse ou l’anxiété prennent le dessus. Gare à la larmichette, alors!

Les hommes et les femmes

La dysphorie post-coïtale touche les deux sexes. 46% des femmes ont déjà ressenti cette vague d’émotions négatives au moins une fois, selon une étude publiée par le « Journal of The International Society of Sexual Medicine » en mars 2020. Chez les hommes, on est autour de 41% selon une autre enquête menée par des chercheurs de l’université australienne QUT partagée par le « Journal of Sex & Marital Therapy ».

Faut-il s’inquiéter?

La dysphorie post-coïtale -ou DPC- est un phénomène étrange mais courant. «Il peut nous amener à ressentir d’intenses sentiments de tristesse, de solitude et d’anxiété après un rapport sexuel », explique Emilie Lavinia, sexologue britannique, à nos confrères de « Glamour ». Selon l’experte, il existe différents types de DPC. « Le blues post-sexuel est une réponse corporelle naturelle, due au pic et à la baisse des hormones avant, pendant et après l’activité sexuelle. Mais la DPC peut également être causée par des associations mentales avec le sexe telles que la honte sociétale, la peur et le regret, les traumatismes stockés dans le corps qui pourraient dépendre des circonstances ou de problèmes à plus long terme. »

Ce syndrome pourrait se déclencher une fois dans ta vie, voire jamais. Si, au contraire, il se répète souvent, il est peut-être nécessaire que tu consultes un médecin, un sexologue ou un psychologue!

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