Voici l’âge où il serait bénéfique d’être célibataire selon la science
Si certains vivent leur célibat à merveille, d’autres ne supportent pas de vivre sans un partenaire. Selon les scientifiques, il serait pourtant bon d’être célibataire à certains moments de sa vie. On vous explique.
Voici (enfin) une raison de célébrer le fait d’être seul! Une étude allemande publiée dans le Journal of Marriage and Family suggère que, à certaines étapes de notre vie, le célibat peut avoir des avantages positifs pour notre bien-être. Oui, oui. On vous explique.
Se concentrer sur soi
Bien que la société puisse parfois mal percevoir le célibat à long terme, même s’il est volontaire, une étude vient chambouler nos idées reçues. Des chercheuses allemandes ont exploré l’impact du célibat sur différentes générations et suggèrent que nous devrions plutôt nous réjouir de cette période. Lonneke van den Berg, chercheuse principale de l’étude, explique à PsyPost que plusieurs recherches indiquent que les jeunes célibataires voient le célibat comme une opportunité pour se concentrer sur leur développement, que ce soit en renforçant des amitiés, en investissant dans leurs connaissances, en construisant une carrière, ou en apprenant à gérer sa vie de manière indépendante.
Rester célibataire entre 20 et 30 ans
Ainsi, l’étude suggère de rester seul entre 20 et 30 ans. Il s’agit en effet d’une période cruciale pour le développement personnel.C’est à ce moment-là que nous expérimentons l’autonomie financière et que nous construisons notre carrière et renforçons nos relations. Selon les chercheurs, sesétapes sont plus facilement validées lorsqu’on a l’esprit libre pour s’y consacrer sans dépendre entièrement de son compagnon. Voilà pourquoi il est intéressant de rester célibataire à ce moment-là!
Plus indépendant, plus heureux
En analysant les données du Panel socio-économique allemand (SOEP) de 1984 à 2019, portant sur environ 1900 répondants et reprenant des critères tels que le type de logement, les revenus et le niveau de satisfaction générale des ménages, les chercheuses ont même réalisé autre chose. La conclusion met en faiten lumière que les hommes ont un niveau de satisfaction global moins élevé lorsqu’ils quittent le domicile parental en couple. Cela suggère que, au plus ils restent célibataires, moins ils ont de difficulté à surmonter une rupture par la suite car ils ont appris à s’autosuffire. Pour les femmes par contre, la corrélation entre le statut de couple et la satisfaction générale est moins évidente, probablement en raison des pressions sociales liées au célibat qu’elles subissent…
Ainsi, ne ressentez aucune culpabilité si vous ne suivez pas le schéma traditionnel du couple.Considérez plutôt cela comme une opportunité de vous construire de manière indépendante, sans avoir besoin d’un soutien extérieur. Profitez de votre célibat!
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