Voici les trois types d’orgasmes féminins: «vague», «avalanche» et «volcan»
Mesdames, êtes-vous plutôt «vague», «avalanche», «volcan» ou rien du tout. En cette journée mondiale de l’orgasme, c’est l’occasion de faire le point.
Si l’orgasme féminin est resté tabou et méconnu pendant des siècles, les scientifiques commencent à enfin s’y intéresser. Comme ce 21 décembre est la journée mondiale de l’orgasme, c’est l’occasion de faire le point sur les dernières recherches en la matière.
Un vibromasseur équipé de capteurs
Le 1er août dernier, dans la revue scientifique «The journal of sexual medecine», le professeur Pfaus et son équipe de l’Université Charles à Prague en République ont publié les résultats de leurs recherches sur l’orgasme féminin. Ils ont demandé à 54 femmes de se masturber avec un vibromasseur (le Smart vibrator de Lioness pour être précis) qu’ils avaient préalablement équipé de deux capteurs. Ceux-ci leur ont permis de détecter et de mesurer la force des contractions du plancher pelvien qui provoquent l’orgasme.
«Les femmes ont reçu pour instruction de s’autostimuler jusqu’à l’orgasme et d’éteindre l’appareil deux minutes après l’avoir atteint. Cela a permis à notre évaluateur de déterminer quand les orgasmes ont eu lieu et d’observer le type de changements dans les contractions du plancher pelvien qui ont précédé et suivi chaque orgasme», expliquent les chercheurs.
Trois types d’orgasmes
Lors de leurs analyses, ils ont découvert qu’il y avait trois types d’orgasmes féminins. Cela a corroboré les recherches précédentes des sexologues américains William Masters et Virginia Johnson.
Les chercheurs tchèques ont décidé de nommer de façon plutôt imaginée ces trois types d’orgasme.
La vague: Cela semble être le type d’orgasme le plus courant. 26 femmes sur 54 ont eu un orgasme vague, c’est-à-dire «courte salve de contractions pelviennes, précédée d’un rythme de tension et de relâchement du plancher pelvien».
L’avalanche: En deuxième position (17 femmes sur 54) arrive le «volcan», un «orgasme précédé d’une augmentation des tensions du plancher pelvien, avec un mouvement vers le haut»
Le volcan: Enfin, l’orgasme de type «volcan» est le moins courant (11 femmes sur 54). Il se caractérise par «des contractions basales du plancher pelvien plus élevées et maintenues tout au long de l’autostimulation, avec un profil de contraction vers le bas pendant et après l’orgasme»
Les chercheurs comptent bien approfondir ces résultats. «Nous menons une étude à long terme afin d’étudier ces différentes réponses sexuelles et l’origine de la stimulation qui les induit en grande partie, dans le but de savoir si toutes les femmes peuvent connaître ces trois types identifiés», a déclaré James Pfaus, auteur principal de l’étude.
17% des femmes belges n’atteignent jamais l’orgasme
Une récente étude commandée par la boutique érotique Babylon Loveshop et menée par iVOX auprès de 1.000 Belges s’est intéressée à l’orgasme. Il en ressort 10% des Belges sexuellement actifs n’atteignent jamais l’orgasme durant l’acte sexuel. Les femmes sont d’ailleurs deux fois plus nombreuses que les hommes (17% des femmes contre 6% des hommes). La vague, l’avalanche et le volcan, ce n’est donc malheureusement pas pour tout le monde.
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