Avec la BarbieMania, les chirurgiens ont des demandes de plus en plus loufoques
Le film Barbie est un véritable phénomène. Si beaucoup de petites filles rêvaient à l’époque de sa plastique, certaines d’entre elles ont à présent décidé de passer sur le billard afin de lui ressembler.
Margot Robbie fait l’unanimité dans son rôle de Barbie. Le film fait salles combles dans plusieurs pays dont la Belgique. Le film, réalisé par Greta Gerwig, a passé le cap du milliard de dollars de recettes au box-office mondial, une première pour une réalisatrice en solo, selon les dernières estimations du cabinet spécialisé Exhibitor Relations.
Ressembler à une poupée
Aux États-Unis, la BarbieMania va encore plus loin. De plus en plus de jeunes femmes veulent ressembler à cette poupée avec laquelle elles jouaient lorsqu’elles étaient enfants. Cependant la morphologie de la poupée Barbie pose problème. Si certaines demandent une rhinoplastie ou liposuccion, d’autres souhaitent avoir la même taille que Barbie. Pour cela: procéder à une ablation des côtes.
Comme le révèlent nos confrères de la DH, aux États-Unis, certaines cliniques proposent une transformation complète en «Barbie» contre la modique somme de 120 000 dollars.
«Je refuse directement»
Si certains chirurgiens semblent procéder à de telles ablations tel n’est pas le cas du docteur Frank Plovier, chirurgien spécialisé en chirurgie plastique et fondateur de BeClinic, une clinique d’esthétique à Bruxelles, rapportent nos confrères de la DH.
«Il y a une demande de remodelage au niveau du corps, on va donc enlever de la graisse où patiente n’en désire pas pour affiner la taille, en donnant notamment du volume au niveau des hanches et du fessier. Les liposuccions assez poussées sont également sollicitées. Mais pour les demandes liées aux ablations des côtes, je refuse directement. Je n’accepte pas les demandes esthétiques qui abîment la fonctionnalité du corps ou d’un organe. Je peux essayer d’affiner le corps au maximum en enlevant de la graisse mais dès que cela peut avoir un effet délétère sur la santé, je ne le fais pas», a-t-il confié à nos confrères.
Retrouvez toute l’actualité sur metrotime.be