Cauchemar pour une Belge qui doit payer 3.632 € après une simulation en ligne: «On n’a pas réservé ces vacances»
Très mauvaise surprise pour une Belge. Elle se retrouve à devoir payer plus de 3.500 € pour des vacances alors qu’elle avait juste fait une simulation en ligne.
Céline est dégoûtée. Au printemps dernier, alors qu’elle cherchait des bons plans pour ses prochaines vacances, elle s’est rendue sur une plateforme allemande qui comparait les offres et les prix. Elle encode son nom et sa date de naissance, mais aussi ceux de son conjoint et de leurs enfants, pour obtenir une simulation de prix pour un séjour en Turquie.
«On n’a pas encodé nos coordonnées bancaires»
«On est allé jusqu’à la dernière étape, pour avoir le prix final, mais on n’a pas réservé ces vacances. On n’a pas encodé nos coordonnées bancaires non plus», explique la Liégeoise à nos confrères de Sudinfo. Finalement, la famille belge n’a pas donné suite à cette simulation et a opté pour une réservation via un tour-opérateur belge.
Mais il y a quelques semaines, le couple a reçu des lettres d’huissiers en allemand à son domicile. Il leur est demandé de payer plus de 3.500 € pour des vacances qu’ils n’ont pas faites. TUI Allemagne estime que la famille belge a accepté les conditions générales de la plateforme sur laquelle ils ont fait la simulation et qu’ils sont tenus de payer.
Des différences entre les pays
Le couple belge a décidé de porter plainte. Mais cette histoire rappelle qu’il faut être extrêmement vigilant en surfant sur des sites étrangers car la législation n’est pas partout la même. En Allemagne par exemple, un encart (en allemand bien sûr) avertit les internautes du caractère payant de la réservation. Lorsque le consommateur valide cela, il s’engage définitivement à payer ce qu’il a acheté ou réservé.
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