Ce pays retire les tomates de ses burgers McDonald’s

Les restaurants McDonald’s indiens viennent de prendre une décision radicale: enlever les tomates de leurs fameux burgers. Voici pourquoi.

par
Charlotte Denis
Temps de lecture 2 min.

Les McDonald’s de la capitale indienne, New Delhi, viennent de renoncer à un ingrédient jusqu’ici indispensable de leurs burgers: les tomates. On t’explique pourquoi.

Pénurie de tomates

Le pays le plus peuplé du monde connaît depuis le début des moussons une pénurie de tomates de qualité. « En raison de problèmes saisonniers touchant certaines régions, les quantités disponibles répondant à nos critères de qualité ne sont pas suffisantes», explique un porte-parole de McDonald’s. Les températures élevées et les fortes pluies des dernières semaines ont en effet détruit les récoltes, faisant des tomates une denrée rare. Impossible donc pour la chaîne de restauration rapide de continuer d’agrémenter ses burgers avec le fruit rouge (car, oui la tomate est un fruit), à moins d’augmenter considérablement ses coûts. Depuis la destruction des récoltes, le prix du kilo de tomatesest passé de 22 (0,24 ) le kilo en début d’année à 120 (1,32 ) le kilo en juillet, selon les données du ministère de l’Alimentation.

Phénomène habituel… quoique

Cette augmentation du prix des tomates en juin et juillet est observée chaque année dans le pays. Il est d’ailleurs aussi habituel que le prix augmente à nouveau en octobre-novembre en raison des baisses de production saisonnières. Cependant, cette année, la hausse est particulièrement spectaculaire et affecte les habitudes de la population. « Avec les oignons et les pommes de terre, les tomates sont des aliments de base essentiels dans l’alimentation indienne.», explique Indra Shekhar Sing sur le site de Firstpost. «Les ruptures dans la chaîne d’approvisionnement et les pertes après récolte sont des problèmes structurels qui affectent la sécurité alimentaire du pays», comme le souligne Shekhar Sing. Cette hausse des prix répétée dans le paysest significative d’un véritable manque de plans d’urgence climatique pour sauver les cultures vivrières lors des moussons.

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